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• 1775; all. Hornblende, de Horn « corne », parce que ces blendes ont l'apparence de la corne, et Blende

⇒HORNBLENDE, subst. fém.

MINÉR. Minéral silicaté appartenant au groupe des amphiboles alumineuses, de couleur brune (riche en fer et en titane) ou de couleur verte (riche en magnésium et en aluminium), rencontré dans les roches magmatiques ou métamorphiques. On distingue deux variétés de hornblende : la hornblende commune et la hornblende basaltique ou basaltine. La première, très rare en cristaux terminés, est généralement verte, quelquefois d'un brun foncé (...). La hornblende basaltique forme des cristaux terminés, noirs comme ceux d'augite, mais plus brillants (LAPPARENT, Minér., 1899, pp. 454-455).

Prononc. et Orth. : [] init. asp. BARBEAU-RODHE 1930 : [-]. Horn-blende ds GATTEL 1841. Étymol. et Hist. 1775 horn-blende (VALM., s.v. blende). Empr. à l'all. Hornblende (dep. 1775 ds WEIGAND), composé de Horn « corne » et de Blende, v. blende. Bbg. COLOMB. 1952/53, pp. 362-363.

hornblende ['ɔʀnblɛ̃d] n. f.

ÉTYM. 1775, écrit horn-blende; all. Hornblende (1775); de Horn « corne », parce que ces blendes ont l'apparence de la corne, et Blende. → Blende.

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♦ Minér. Minéral noir ou vert foncé, silicate de fer, d'aluminium ou de magnésium appartenant au groupe des amphiboles. || Hornblende basaltique (basaltine) en cristaux noirs. || La hornblende fait partie des « éléments noirs » ou ferro-magnésiens. || Les gneiss, les micaschistes renferment de la hornblende.

Baudelaire, Trad. E. Poe, Nouvelles Histoires extraordinaires, « Lionnerie ».

➪ tableau Classes de roches.