hennissant, ante [ 'enisɑ̃, ɑ̃t ] adj.
• 1673; de hennir
♦ Qui hennit. Des chevaux hennissants. — Par anal. Un rire hennissant.
⇒HENNISSANT, -ANTE, part. prés. et adj.
I. — Part. prés. de hennir.
II. — Adj. [En parlant d'un cheval] Qui hennit. Un étalon hennissant; les cavales hennissantes. Il ne se passe pas de semaine qu'on ne voie à la gare de la Chapelle des lots de chevaux hennissants expédiés vers l'étranger (ZITRONE, Courses, 1962, p. 45).
— P. anal. Maman relevait avec de bonnes paroles, dame Wasselin encore hennissante et reniflante (DUHAMEL, Notaire Havre, 1933, p. 83). Le grelottement hennissant d'un piano mécanique frappe Brunet au passage et disparaît (SARTRE, Mort ds âme, 1949, p. 279).
♦ En partic. Rire hennissant. Il s'ébroua dans un rire hennissant (BERNANOS, Soleil Satan, 1926, p. 183).
Prononc. : [] init. asp., fém. [-]. V. hennir. Fréq. abs. littér. : 76.
hennissant, ante ['enisɑ̃, ɑ̃t] adj.
ÉTYM. 1673, Hatzfeld; p. prés. de hennir.
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1 Qui hennit. || Étalons hennissants.
1 Les chevaux hennissants, les crins effarés, les jambes raidies, s'avançaient dans la terreur de ce terrain mouvant, qu'ils sentaient fuir.
Zola, la Débâcle, I, V.
♦ Figuré :
2 Jamais ce rut hennissant de cheval ne l'avait irritée à ce point.
Zola, la Terre, III, IV.
2 Qui évoque un hennissement. || Un rire hennissant.
Encyclopédie Universelle. 2012.