hectique [ ɛktik ] adj. ♦ Méd. Fièvre hectique : fièvre des états septicémiques graves caractérisée par de grandes oscillations de température avec frissons violents suivis de transpiration profuse. Fièvre hectique du paludisme, de la tuberculose avancée.
♢ Vx Qui est le symptôme de l'étisie. « la légère tache hectique plaquée sur son teint » (Baudelaire).
● hectique adjectif (bas latin hecticus, du grec hektikos, continu) Fièvre hectique, fièvre prolongée, caractérisée par d'importantes oscillations de température, un amaigrissement progressif et un état cachectique à marche rapide. ● hectique (expressions) adjectif (bas latin hecticus, du grec hektikos, continu) Fièvre hectique, fièvre prolongée, caractérisée par d'importantes oscillations de température, un amaigrissement progressif et un état cachectique à marche rapide.
⇒HECTIQUE, adj.
MÉD., PATHOL. Fièvre hectique. Fièvre persistante des états septicémiques graves, caractérisée par de grandes oscillations de température avec frissons et transpiration alternés, qui provoque un grand affaiblissement et une extrême maigreur. Synon. étique (v. ce mot A 2). Fièvre hectique essentielle, fièvre hectique symptomatique (Ac. 1835-1935). Mais il lui vint au sein un abcès qui se ferma et se rouvrit, puis une fièvre hectique qui l'étendit au lit (A. FRANCE, Servien, 1882, p. 2). Une fièvre hectique due aux complications purulentes (NICOLLE, CONSEIL ds Nouv. Traité Méd., fasc. 2, 1928, p. 515).
— P. ext. Qui est le symptôme de l'hectisie ou étisie. Les deux taches hectiques circulaires, qui jusque-là étaient vigoureusement fixées dans le centre de chaque joue, s'éteignirent tout d'un coup (BAUDEL., Hist. extr., 1856, p. 253). Le bon Patrick suit, d'un œil fataliste, les mouvantes, mouvantes aurores des taches hectiques aux pommettes de sa sœur (LAFORGUE, Moral. légend., 1887, p. 86).
Prononc. et Orth. : [
]. Att. ds Ac. dep. 1835. Vx : hétique à mi-chemin entre la forme sav. hectique spéc. en méd. et la forme cour. étique. Étymol. et Hist. A. Subst. 1538 « malade atteint de consomption » (Le Guidon en françois, f° 251 ds SIGURS). B. Adj. 1548 fievre hectique (E. FAYARD, Galen sur la faculté dez simples medicamans, VI, 34 ds R. Ling. rom. t. 41 [1977], p. 427). Empr. sav. au lat. hecticus (v. étique). La forme hectique qui apparaît à côté de étique au XVIe s., est due à un rapprochement avec le gr. 
. Il faut cependant noter que la graphie hectique se prononçait encore [etik] jusqu'à la fin du XVIIIe s. (cf. Trév. 1771).
]. Att. ds Ac. dep. 1835. Vx : hétique à mi-chemin entre la forme sav. hectique spéc. en méd. et la forme cour. étique. Étymol. et Hist. A. Subst. 1538 « malade atteint de consomption » (Le Guidon en françois, f° 251 ds SIGURS). B. Adj. 1548 fievre hectique (E. FAYARD, Galen sur la faculté dez simples medicamans, VI, 34 ds R. Ling. rom. t. 41 [1977], p. 427). Empr. sav. au lat. hecticus (v. étique). La forme hectique qui apparaît à côté de étique au XVIe s., est due à un rapprochement avec le gr. . Il faut cependant noter que la graphie hectique se prononçait encore [etik] jusqu'à la fin du XVIIIe s. (cf. Trév. 1771).
hectique [ɛktik] adj.
ÉTYM. 1538, n., « malade »; adj., 1548; bas lat. hecticus, grec hektikos « habituel », de hektos « qu'on peut obtenir, posséder », de ekhein « porter; avoir ».
❖
♦ Méd. || Fièvre hectique : fièvre des états septicémiques graves caractérisée par de grandes oscillations de température avec frissons violents suivis de transpiration profuse. || Fièvre hectique du paludisme, de la tuberculose avancée.
♦ Vx. Qui est le symptôme de l'hectisie ou étisie.
0 Cette délicate petite créature laissait voir dans le tremblement de ses doigts émaciés, dans le ton livide de ses lèvres et dans la légère tache hectique plaquée sur son teint d'ailleurs plombé, des symptômes évidents d'une phthisie (sic) effrénée.
Baudelaire, Trad. E. Poe, Nouvelles histoires extraordinaires, « Le Roi Peste ».
Encyclopédie Universelle. 2012.