havane [ 'avan ] n. m.
• 1838; de La Havane
1 ♦ Tabac de La Havane. Déchets de havane. — Par méton. Cigare réputé, fabriqué avec ce tabac. Une boîte de havanes.
2 ♦ Adj. inv. De la couleur marron clair des havanes. Reliure en maroquin havane. Des couvertures havane.
Havane
n. m. et adj. inv.
d1./d n. m. Tabac de La Havane. Fumer du havane.
|| Cigare fait avec ce tabac. Fumer un havane.
d2./d adj. inv. De la couleur brun-roux du tabac cubain. Robe havane.
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Havane
(La) (en esp. La Habana) cap. de Cuba, port sur le détroit de Floride; 2 014 810 hab. (pour l'aggl.). Centre industr. (sucreries, rhum, cigares) et comm. de Cuba. Fut jusqu' en 1958 une ville de plaisir.
⇒HAVANE, subst. masc. et adj.
I. — Subst. masc. Tabac provenant de la partie ouest de l'île de Cuba, au sud de La Havane; p. méton. cigare fabriqué à partir de ce tabac. Le havane lui est désagréable, parce qu'elle n'aime pas les mauvaises odeurs; mais le tabac d'Orient est un parfum, vous le savez (DUMAS père, Monte-Cristo, t. 2, 1846, p. 255). — Eh bien, mon ami, fumez cet excellent cigare... et il me passa un havane de premier choix (G. LEROUX, Myst. ch. jaune, 1907, p. 110).
II. — Adj. Qui a la couleur marron clair de ce tabac. Couleur havane. Il avait des bottes crevées, des gants havane clair (ZOLA, E. Rougon, 1876, p. 87). Il promenait sur le tapis havane (...) un regard absent et inquiet (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p. 126).
— Emploi subst. Les accords de noirs, de blancs teintés, de havanes, de gris (Arts et litt., 1936, p. 18-10).
Prononc. : [avan] init. aspirée. Étymol. et Hist. 1. 1838 subst. masc. « tabac, cigare » (Le pur havane, Légende d'un « croquis d'expression », in Charivari du 7 nov.); 2. 1865 adj. « couleur marron clair » (GONCOURT, Journal, p. 727). Du nom de la capitale de Cuba : La Havane, esp. Habana, célèbre pour ses cigares. Fréq. abs. littér. : 44. Bbg. DAUZAT Ling fr. 1946, p. 45. - QUEM. DDL t. 4, 16.
havane ['avan] n. m.
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1 Tabac de La Havane. || Aimer le havane.
1 Bizarre déité, brune comme les nuits.
Au parfum mélangé de musc et de havane (…)
Baudelaire, les Fleurs du mal, « Sed non satiata ».
♦ (Un, des havanes). Cigare très réputé, fabriqué avec un tabac de La Havane. || Fumer un excellent havane (→ Flocon, cit. 4).
2 (…) un de mes amis me donna une boîte de havanes, qu'il me recommanda comme étant de la même qualité que ceux dont le défunt roi d'Angleterre ne pouvait se passer.
Apollinaire, l'Hérésiarque…, p. 221.
2 Adj. invar. (1865, Goncourt). De la couleur (marron clair) des havanes. || Reliure en maroquin havane.
3 Les couvertures de laine fine — rouges, vertes, havane ou blanches (…)
H. Barbusse, le Feu, I, t. I, p. 5.
➪ tableau Désignations de couleurs.
Encyclopédie Universelle. 2012.