Akademik

hanté

hanté, ée [ 'ɑ̃te ] adj.
• déb. XIXe; angl. haunted; de hanter (3o)
Visité par les fantômes, les revenants, les esprits. Château hanté. ⊗ HOM. Enté, enter.

⇒HANTÉ, -ÉE, part. passé et adj.
I. — Part. passé de hanter.
II. — Adjectif
A. — [En parlant d'un lieu]
1. Fréquenté, visité :
Au cabaret, des Suisses envient la liberté de la France. Pris la poste pour Berne. Jolies collines, belles sources. Arrivés à neuf heures. Galeries sombres mal hantées...
MICHELET, Journal, 1838, p. 253.
2. Habité par des esprits, des fantômes. — Et le cauchemar du maréchal de Ségur, dans la maison hantée! Est-ce qu'un garçon pouvait en avoir peur? Moi, il me terrifiait... (MONTHERL., Pitié femmes, 1936, p. 1126).
B. — [En parlant d'une pers.] Inspiré. Ouvrez Racine, le plus hanté, c'est-à-dire le plus passionné, le plus divers, et en même temps le plus mélodieux de tous nos tragiques (L. DAUDET, Hérédo, 1916, p. 79).
Prononc. : [] init. aspirée. Fréq. abs. littér. : 511. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 69, b) 492; XXe s. : a) 1 335, b) 1 016.

Encyclopédie Universelle. 2012.