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gynécologie

gynécologie [ ʒinekɔlɔʒi ] n. f.
• v. 1900; gynéologie 1826; 1823 « étude de la femme »; de gynéco- et -logie
Branche de la médecine consacrée à l'étude de l'organisme de la femme et de son appareil génital. Gynécologie et obstétrique.

gynécologie nom féminin Spécialité médicale consacrée à l'étude de l'organisme de la femme et de son appareil génital, du point de vue tant physiologique que pathologique.

gynécologie
n. f. MED étude de l'anatomie, de la physiologie, de la pathologie des organes génitaux féminins.

⇒GYNÉCOLOGIE, subst. fém.
,,Étude de l'organisme de la femme et de son appareil génital considérés au point de vue morphologique, physiologique et pathologique`` (GARNIER-DEL. 1972). Traité de gynécologie; chaire de gynécologie; certificat d'études spéciales de gynécologie. Sur la plaque de cuivre, près de la porte, il y avait : Dr Arnold, gynécologie (TRIOLET, Prem. accroc, 1945, p. 39) :
... à n'importe quel moment, la mère de Julie Kasen, celles de Léon Chéron, de Louise Guittard (...) la mère Doré, toutes, dès qu'elles peuvent me saisir, ont à se plaindre des infirmités spéciales du sexe, toutes ont à m'exposer des théories populaires de gynécologie.
FRAPIÉ, Maternelle, 1904, p. 191.
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1823 « science qui traite de la morphologie, de la physiologie, de la pathologie et de la psychologie de la femme » (BÉGIN, BOISSEAU, JOURDAN..., Dict. des termes de méd., chir., art vétér... ds Fr. mod. t. 37, p. 37); 1904 méd. « spécialité de la médecine qui s'occupe des maladies de la femme » (FRAPIÉ, loc. cit.). Composé de gynéco-, formé sur le gr. , génitif de « femme », et de l'élém. -logie.
DÉR. Gynécologique, adj. Relatif à la gynécologie. Examen gynécologique. Le médecin et le chirurgien ne l'acceptent [le diagnostic de l'appendicite] qu'après avoir éliminé une affection hépato-biliaire, colitique, gynécologique (QUILLET Méd. 1965, p. 157). []. Att. ds Ac. 1935. 1re attest. 1873 polyclinique gynécologique (Journ. de méd. et de chir. pratiques, XLIV, 74 ds QUEM. DDL t. 8); de gynécologie, suff. -ique.
BBG. — HÖFLER (M.). Une Source négligée de Landais et des Compl. au Dict. de l'Ac. Fr. Fr. mod. 1969, t. 37, p. 37.

gynécologie [ʒinekɔlɔʒi] n. f.
ÉTYM. 1823, « étude médicale de la femme »; gynéologie, 1826; sens mod., v. 1900; de gynéco-, et -logie.
Méd. « Étude de l'organisme de la femme et de son appareil génital considéré au point de vue morphologique, physiologique et pathologique » (Garnier-Delamare). || La gynécologie étudie les organes sexuels de la femme et les maladies qui leur sont propres. || Chaire de gynécologie. Obstétrique, parthénologie (vx).Abrév. fam. Gynéco (2.).
1 À mon sens, la gynécologie ne se limite pas, en effet, à la pathologie des organes génitaux de la femme. Elle est de plus grande envergure et englobe toute la sexologie féminine. Elle comprend, par conséquent, non seulement l'anatomie, la physiologie et la pathologie des caractères sexuels primaires, mais elle comporte, en outre, l'étude des caractères sexuels secondaires et, en particulier, des modifications morphologiques survenant après la puberté. Elle s'étend même aux caractères sexuels tertiaires, caractères purement psychiques, et ne se manifestant guère qu'à la nubilité. La gynécologie, ainsi comprise, du point de vue pratique comme du point de vue strictement étymologique, est bien à proprement parler « la science de la femme » (…)
André Binet, Souvenirs et propos d'un gynécologue, p. 35.
2 L'homme ne se prépare pas plus à lui-même par la science, qu'à l'amour par la gynécologie (…)
Malraux, l'Homme précaire et la Littérature, p. 311.
tableau Noms de sciences et d'activités à caractère scientifique.
DÉR. Gynécologique, gynécologue. V. Gynéco.

Encyclopédie Universelle. 2012.