grumeau [ grymo ] n. m.
• grumel 1256; lat. pop. °grumellus, class. grumulus, dimin. de grumus « motte (de terre) »
1 ♦ Petite portion de matière agglutinée en grains. Grumeaux de sel, de sable. Sel en grumeaux.
2 ♦ Plus cour. Masse coagulée et gluante dans un liquide, une pâte. Grumeaux dans une sauce, une pâte. Farine tamisée sans grumeaux. Cette crème a fait des grumeaux, est pleine de grumeaux. Grumeaux de sang. ⇒ caillot.
● grumeau nom masculin (latin populaire grumellus, du latin classique grumulus, petit tertre) Petite boule formée par un liquide coagulé (lait) ou une substance pulvérulente (farine) mal délayée.
grumeau
n. m. Petite masse solide coagulée. Grumeaux d'une crème.
⇒GRUMEAU, subst. masc.
A. — Petite masse de matière pulvérulente agglomérée ou de liquide coagulé. Synon. agglomérat, agrégat, caillot. Il recueillait avec son mouchoir, les grumeaux de sang découlant de sa cuisse (BOURGES, Crépusc. dieux, 1884, p. 241). La marne (...) doit être blanche, exempte de filets d'argile, de grumeaux ferrugineux ou d'agglomérations caillouteuses (PESQUIDOUX, Chez nous, 1923, p. 192).
— En partic. Petit agrégat formé de matières pulvérulentes mal délayées et mal dissoutes dans un liquide :
• J'ai tenté un cacao qui a mal tourné. La poudre ne s'est pas diluée et c'est resté « à grumeaux ». Fallait-il attendre pour verser la poudre que le lait ait bouilli complètement?
ALAIN-FOURNIER, Corresp. [avec Rivière], 1908, p. 18.
B. — P. ext. Petite rugosité qui apparaît au toucher sur une surface lisse. Sentant au toucher les grumeaux de sa peau (MONTHERL., Démon bien, 1937, p. 1299).
REM. Grumelot, subst. masc., rare, synon. supra A. D'étranges détritus formaient d'incompréhensibles grumelots (RICHEPIN, Pavé, 1883, p. 143).
Prononc. et Orth. : [
]. Att. ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1265 grumiel (A. DE SIENNE, Régime du corps, 114, 17 ds T.-L. : prendés ferine d'avainne... et faites, cuire a maniere de grumiel). Du lat. pop. grimellus, lat. imp. grumulus « petit tertre; petit tas », dimin. de grimus « tertre ». Fréq. abs. littér. : 21. Bbg. THOMAS (A.). Nouv. Essais 1904, p. 205.
]. Att. ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1265 grumiel (A. DE SIENNE, Régime du corps, 114, 17 ds T.-L. : prendés ferine d'avainne... et faites, cuire a maniere de grumiel). Du lat. pop. grimellus, lat. imp. grumulus « petit tertre; petit tas », dimin. de grimus « tertre ». Fréq. abs. littér. : 21. Bbg. THOMAS (A.). Nouv. Essais 1904, p. 205.
grumeau [gʀymo] n. m.
ÉTYM. 1265, grumiel; lat. pop. grumellus, class. grumulus, dimin. de grumus « motte (de terre) ».
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1 Petite portion de matière agglutinée en grains. || Grumeaux de sel, de sable, de terre. || Sel en grumeaux.
1 On trouve du sel en grumeaux adhérents à de la lave altérée ou à du sable vomi par les volcans.
2 Il arrive souvent qu'en creusant sa trémie, le fourmi-lion rencontre de gros grains de sable ou de petits grumeaux de terre sèche.
2 Cour. Masse coagulée et gluante en suspension dans un liquide. || Grumeaux du lait qui caille. || Grumeaux dans une sauce, une pâte. ⇒ Marron, maton. || Bouillie pleine de grumeaux. || Cette crème a fait des grumeaux, est pleine de grumeaux. ⇒ Grumeleux, 1. — Grumeaux de sang. ⇒ Caillot.
3 Littér. Petite éminence sur une surface rugueuse. || « Sentant au toucher les grumeaux de sa peau » (Montherlant, in T. L. F.). ⇒ Grumeleux, 2.
Encyclopédie Universelle. 2012.