gord [ gɔr ] n. m. ♦ Pêche Pêcherie formée d'une double rangée de perches en angle au fond d'une rivière, fermée au sommet par un filet. ⊗ HOM. Gaur.
⇒GORD, subst. masc.
Rare. Pêcherie dans une rivière formée par deux rangs de perches en angle fermé par un filet appelé verveux. Généralement, deux gords sont accolés l'un à l'autre (Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop.).
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. [Fin XIe s. [ms. XIIIe s.] gorg « pêcherie construite dans une rivière » (RASCHI, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, 555); début XIVe s. gors (Lib. Custum, I, 117 ds GDF. Compl.). Du gaul. gorto « haie » (irl. gort : « enclos », DOTTIN, p. 260 et IEW, p. 442), qui est aussi à la base du gaul. gortia de même sens, conservé dans divers dial. d'oïl (v. FEW, t. 4, p. 200b). Bbg. NYROP (K.). Fransk gord. In : [Mél. Jónsson (F.)]. Kopenhagen, 1928, pp. 450-454; L'Étymol. de gord. In : N. (K.). Ling. et hist. des mœurs. Paris, 1934, pp. 279-286.
gord [gɔʀ] n. m.
ÉTYM. Mil. XVIe; gorg, fin XIe; gort, v. 1265; d'un scandinave gardr, d'un gaulois gorto « haie ».
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♦ Pêche. Pêcherie formée d'une double rangée de perches en angle au fond d'une rivière, fermée au sommet par un filet.
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HOM. Gaur.
Encyclopédie Universelle. 2012.