glotte [ glɔt ] n. f.
• 1618; gr. glôttis
♦ Orifice du larynx délimité par les cordes vocales, dont l'ouverture ou la fermeture contrôle le débit d'air expiré. Coup de glotte : occlusive produite par la brusque fermeture de la glotte. Les voyelles initiales sont précédées d'un coup de glotte en allemand.
● glotte nom féminin (grec glôtta, langue) Partie moyenne de la cavité du larynx, bordée par les deux cordes vocales. ● glotte (expressions) nom féminin (grec glôtta, langue) Coup de glotte, occlusive glottale, notée [ø], que l'on trouve dans le système consonantique de certaines langues (arabe, danois) ● glotte (synonymes) nom féminin (grec glôtta, langue) Coup de glotte
Synonymes :
- hamza
glotte
n. f. Orifice du larynx, compris entre les bords libres des cordes vocales, qui joue un rôle essentiel dans l'émission de la voix. OEdème, spasmes de la glotte. Coup de glotte.
⇒GLOTTE, subst. fém.
A. — ANAT. ,,Partie de l'étage moyen du larynx comprise entre les bords libres des cordes vocales inférieures en avant, et entre les apophyses vocales des cartilages aryténoïdes en arrière (...)`` (Méd. Biol. t. 2 1971). Synon. glotte vraie, (...) fente glottique (Méd. Biol. t. 2 1971). La glotte se resserre pendant qu'on avale; elle est défendue par l'épiglotte, qui la recouvre (BRILLAT-SAV., Physiol. goût, 1825, p. 189) :
• Les organes de la voix ne présentent que deux différences qui puissent être regardées comme générales, elles dépendent de la position de la glotte [it. ds le texte] où se forme le son.
CUVIER, Anat. comp., t. 1, 1805, p. 42.
B. — PHONÉT. et PHONOL. Articulation à glotte fermée, ouverte; relâchement de la glotte. Coup de glotte. Son produit par l'occlusion brutale du larynx et propre à certaines langues telles que l'arabe, le danois. L'homme (...) fit entendre un bruit étrange qui était, chez lui, la manifestation unique de l'hilarité : trois coups de glotte rapprochés, jamais un de plus. Cela se passait dans le haut du registre — hé-hé-hé! (DUHAMEL, Passion J. Pasquier, 1945, p. 47).
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1618 (d'apr. BL.-W.3-5); cf. 1654 (Th. GELÉE, L'Anat. fr. en forme d'abrégé ds Fr. mod. t. 14, p. 286). Empr. aux gr. , forme attique de , qui a chez Galien le sens de « glotte » ou de « luette » précisément sous cette forme attique. Fréq. abs. littér. : 133.
DÉR. Glottique, adj. Qui se rapporte à la glotte, qui lui appartient. Il avait celui [le défaut] d'être sensible aux appétences glottiques (BARRÈS, Cahiers, t. 2, 1899, p. 119). Les rubans glottiques se contractent (Arts et litt., 1935, p. 36-8). — []. Avec [tt] ds LITTRÉ et BARBEAU-RODHE 1930. — 1res attest. a) anat. [1856 d'apr. Pt ROB.] cf. 1866 (LITTRÉ), b) av. 1877 ling. (HOVELACQUE, Revue d'anthrop., t. II, p. 499 ds LITTRÉ Suppl.); du rad. de glotte, suff. -ique.
glotte [glɔt] n. f.
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1 (1618). Orifice du larynx dont l'ouverture ou la fermeture contrôle le débit d'air servant à l'émission de la voix. || Occlusion, ouverture, dilatation de la glotte. → Phonation, cit. || Coup de glotte. ⇒ Glottal (occlusive glottale). || Spasme de la glotte (parfois mortel). ⇒ Glottique.
2 (1872, Larousse). Antiq. Languette (d'une flûte).
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DÉR. Glottal, glottique, glottite.
Encyclopédie Universelle. 2012.