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glapissement

glapissement [ glapismɑ̃ ] n. m.
• 1538; de glapir
Cri aigu (de certains animaux). Le glapissement du renard, du chacal. (Personnes) Il poussait des glapissements aigus.

glapissement nom masculin Cri aigu et bref du petit chien, du renard, de la grue. Son de voix aigu, cri ou bruit aigu : Les glapissements d'un enfant.

glapissement
n. m. Cri aigu. Le glapissement d'un jeune chien.

⇒GLAPISSEMENT, subst. masc.
A. — Cri aigu de l'animal qui glapit. Le glapissement enroué des renards (PERGAUD, De Goupil, 1910, p. 129) :
À travers le sommeil les sens guettent, anxieux du glapissement soudain, de l'aboi à deux temps du renard qui mène un gibier...
GENEVOIX, Raboliot, 1925, p. 10.
B. — P. anal.
1. Son de voix, cri aigu et désagréable. Les glapissements atroces des collégiens qu'on laissait chanter la messe (SAND, Hist. vie, t. 3, 1855, p. 312). Les rires redoublèrent, puis cessèrent de nouveau brusquement et pour la première fois on entendit le glapissement des femmes massées contre la grille (BERNANOS, M. Ouine, 1943, p. 1500).
Au fig. Invectives criardes. Ils entendaient ses glapissements de haine contre l'ordre social (BOURGET, Actes suivent, 1926, p. 103).
2. Bruit fort et aigu. Pendant que la batterie de 75 qui est à cent mètres derrière continue ses glapissements (BARBUSSE, Feu, 1916, p. 231). Le tonnerre du Matterhorn couvrit le glapissement de la tempête (PEYRÉ, Matterhorn, 1939, p. 278).
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1538 (EST., p. 309a, s.v. gannitus ds Rom. Forsch. t. 31, p. 71). Dér. de glapir; suff. -(e)ment1. Fréq. abs. littér. : 79.

glapissement [glapismɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1538; du rad. du p. prés. de glapir, et -ment.
1 Cri aigu de certains animaux. || Le glapissement du renard, du chacal (→ ci-dessous, cit. 1 et 2).
1 Son glapissement (du renard) est une espèce d'aboiement qui se fait par des sons semblables et très précipités.
Buffon, Hist. nat. des animaux, Le renard, Œ., t. II, p. 582.
2 Cris d'oiseaux dans la tempête, ululements de chouette dans la nuit, glapissements de chacal ou de renard en chasse, appels terrifiants des sentinelles nocturnes (…)
Jérôme et Jean Tharaud, Marrakech, p. 248.
2 (1690, Furetière). Par ext. (En parlant des personnes). || Les glapissements d'une femme, d'un homme en colère.
3 (…) éviter que la vieille n'arrive à nous compromettre tous avec ses sales glapissements devant les voisins et les curieux.
Céline, Voyage au bout de la nuit, p. 295.
3 (V. 1790). Fig. || Les glapissements de l'envie (cit. 2).
4 (…) les glapissements de la réclame leur sont inutiles.
Léon Bloy, la Femme pauvre, p. 238.

Encyclopédie Universelle. 2012.