ginkgo [ ʒiŋko ] n. m.
• 1846; gingo 1786; mot jap.
♦ Grand arbre originaire d'Extrême-Orient (ginkgoacées), aux feuilles en éventail, appelé aussi arbre aux écus.
● ginkgo nom masculin (mot japonais) Grand arbre gymnosperme dioïque, qui forme à lui seul actuellement la famille des ginkgoacées et l'ordre des ginkgoales.
ginkgo
n. m. Arbre gymnosperme, à feuilles caduques en éventail, cultivé dans les régions tempérées pour ses qualités ornementales et ses propriétés médicinales.
⇒GINK(G)O, GINKYO, (GINKO, GINKGO)subst. masc.
Arbre gymnosperme et phanérogame, originaire d'Extrême-Orient, de taille élevée et aux feuilles en éventail à nervures dichotomes. L'arbre aux Quarante écus, ou Ginko Biloba (FARGUE, Piéton Paris, 1939, p. 120). Les horticulteurs choisissent de préférence des pieds mâles, car les autres produisent d'énormes ovules jaunes et pulpeux, qui salissent les routes et dégagent en pourrissant une odeur désagréable (...). Le Ginkyo se singularise, au premier coup d'œil, par l'allure inhabituelle de ses feuilles en éventail; elles sont fendues en deux lobes, parfois davantage, d'où le nom de l'espèce : Ginkyo biloba (J.-M. PELT, Évolution et sexualité des plantes, Genève, Roto-Sadaz, 1970, p. 70).
Prononc. et Orth. : []. Les dict. mod. écrivent ginkgo (cf. ROB., Lar. encyclop., QUILLET 1965, Lar. Lang. fr., Lexis 1975). Des dict. plus anc. donnent aussi cette graph. (cf. Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., LITTRÉ). Mais ds les dict. du XIXe s. on admet en outre plusieurs var. : gingko (cf. Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., LITTRÉ, GUÉRIN 1892); ginko (cf. Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., bien que du 20e s., QUILLET 1965 accueille cette var.); gingo (BESCH. 1845). Deux var. sont présentes uniquement dans la docum. genkos (cf. MONTESQUIOU, Mém., t. 2, 1921, p. 209) et ginkyo (J.-M. PELT, loc. cit.). Au plur. des ginkgos. Étymol. et Hist. 1786 gingo (Encyclop. méthod., Bot., t. 2). Mot chinois, répertorié par Linné sous la graphie ginkgo (v. Encyclop. méthod., loc. cit.). Bbg. ARVEILLER (R). R. Ling. rom. 1973, t. 37, p. 495. - QUEM. DDL t. 4, 10, 12.
ginkgo [ʒinko; ʒɛ̃ko] n. m.
ÉTYM. 1846, Bescherelle; gingo, 1786, in D. D. L.; mot chinois.
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♦ Bot. Arbre originaire d'Extrême-Orient (ordre des Ginkgoales, représenté par ailleurs par de nombreuses espèces fossiles à partir du carbonifère), à fleurs dioïques, à feuilles en éventail, à amandes comestibles. || Arbre sacré en Extrême-Orient, le ginkgo est appelé arbre du ciel, salisburia, également arbre aux quarante écus (soit en raison de son prix élevé, au XVIIIe siècle, lorsqu'il fut introduit en Occident, soit à cause de la couleur dorée de ses feuilles en automne). — Var. graphiques : ginko, ginkyo. — || « Le ginko est reconnaissable au premier coup d'œil par l'étrangeté de ses feuilles en éventail qui, en automne, prennent une couleur jaune d'or, d'où son nom d'arbre aux quarante écus » (Sciences et Avenir, no 402, août 1980, p. 43).
➪ tableau Noms d'arbres, arbustes et arbrisseaux.
➪ tableau Noms de remèdes.
Encyclopédie Universelle. 2012.