Akademik

gendre

gendre [ ʒɑ̃dr ] n. m.
XIIe; lat. gener
Le mari d'une femme par rapport au père et à la mère de celle-ci. beau-fils. « Quand la marierons-nous ? quand aurons-nous des gendres ? » (La Fontaine).

gendre nom masculin (latin generum, accusatif de gener, -eri) Mari de la fille, par rapport au père et à la mère de celle-ci ; beau-fils. ● gendre (citations) nom masculin (latin generum, accusatif de gener, -eri) Eugène Labiche Paris 1815-Paris 1888 Académie française, 1880 Mon gendre, tout est rompu ! Un chapeau de paille d'Italie gendre (synonymes) nom masculin (latin generum, accusatif de gener, -eri) Mari de la fille, par rapport au père et à...
Synonymes :
- beau-fils

gendre
n. m. Mari de la fille, par rapport au père et à la mère de celle-ci.

GENDRE, subst. masc.
Mari de la fille, par rapport à la mère et au père de celle-ci. Synon. moins usuel beau-fils. Les conditions d'existence exigeaient souvent que les parents pussent décider si tel gendre ou telle bru leur paraissait souhaitable (LOWIE, Anthropol. cult., 1936, p. 256) :
Mes deux gendres ont tué mes filles. Oui, je n'ai plus eu de filles après qu'elles ont été mariées. Pères, dites aux Chambres de faire une loi sur le mariage! Enfin, ne mariez pas vos filles si vous les aimez. Le gendre est un scélérat qui gâte tout...
BALZAC, Goriot, 1835, p. 294.
Région. (notamment Sud-Est et Suisse). Aller, entrer (en) gendre. Se marier, habiter dans la famille de sa femme et, éventuellement, prendre la succession du beau-père. Le père était « entré gendre » chez un marchand de bois à Chenerailles, c'est-à-dire qu'il avait pris la suite (POURRAT, Gaspard, 1922, p. 13).
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1130 (Lois G. le Conquérant, éd. J. E. Matzke, 35). Du lat. gener, eris, de même sens. Fréq. abs. littér. : 1 002. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 1 554, b) 2 175; XXe s. : a) 1 286, b) 995. Bbg. THOMAS (A.) Nouv. Essais 1904, p. 288.

gendre [ʒɑ̃dʀ] n. m.
ÉTYM. 1130; du lat. gener, generis, à l'accusatif, même sens.
Par rapport au père et à la mère d'une femme, Le mari de celle-ci. Beau-fils. || Faire de quelqu'un son gendre (→ Assez, cit. 44). || Gendre et beau-père (cit. 1). || Il en veut à ses gendres de l'avoir privé de ses filles (cit. 7). || Belle-mère (cit. 1) qui aime son gendre et déteste sa bru. || Le phénix (cit. 1) des gendres.Le Gendre de Monsieur Poirier, comédie d'Émile Augier et de Jules Sandeau (1854).
1 Quand la marierons-nous ? quand aurons-nous des gendres ?
La Fontaine, Fables, IV, 4.
2 (…) je ne veux pas pour gendre d'homme à grandes visées. Les filles élevées dans nos familles n'ont pas besoin de prodiges, mais d'un homme qui se résigne à s'occuper de son ménage, et non des affaires du soleil et de la lune.
Balzac, les Ressources de Quinola, I, 12.
3 Il le trouvait bien un peu gringalet, et ce n'était pas là un gendre comme il l'eût souhaité; mais on le disait de bonne conduite, économe, fort instruit, et sans doute qu'il ne chicanerait pas trop sur la dot.
Flaubert, Mme Bovary, I, III.

Encyclopédie Universelle. 2012.