fuselage [ fyz(ə)laʒ ] n. m.
• 1908; de fuselé, ou de l'expr. fuseau moteur
♦ Corps (d'un avion, d'un planeur) auquel sont fixées les ailes.
● fuselage nom masculin Corps fuselé d'un avion ou d'un planeur, reliant les ailes à l'empennage et constituant généralement l'habitacle de l'appareil.
fuselage
n. m. Corps principal d'un avion, sur lequel est fixée la voilure.
⇒FUSELAGE, subst. masc.
A.— AÉRON. Carcasse en forme de fuseau constituant le corps d'un avion ou d'un planeur, à laquelle sont fixées notamment les ailes, et dont la forme facilite la pénétration dans l'air. Fuselage en coque des avions modernes. Les fuselages [d'avions] (...) se rangent en (...) : fuselages en treillis, coques en bois, coques métalliques (GUILLEMIN, Constr., calcul et essai avions, 1929, p. 156). L'appareil flotte une minute, désemparé. Puis des vagues violentes le happent, le soulèvent, le secouent, le disloquent. Le fuselage craque. L'avion s'incline à gauche (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p. 732).
B.— Rare et littér. Forme fuselée. Le fuselage de ses longues mains expressives [de Mme de Guermantes] (PROUST, Guermantes 2, 1921, p. 520).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1908, déc. aviat., aéron. (Lar. mens., p. 359c, s.v. aviation); 2. 1921 « forme fuselée » (PROUST, loc. cit.). Dér. de fuseler; suff. -age.
fuselage [fyzlaʒ] n. m.
ÉTYM. 1908; de fuselé, ou de l'expr. fuseau moteur.
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♦ Corps (d'un avion, d'un planeur) auquel sont fixées les ailes. || Fuselage en coque. ⇒ aussi Cellule.
1 Le fuselage craque. L'avion s'incline à gauche. Virage sur l'aile ? Atterrissage ?
Martin du Gard, les Thibault, t. VIII, p. 152.
2 D'un mouvement automatique, Maury coucha sur le flanc son appareil pour éviter d'être pris sous le fuselage par un chasseur qui montait, empanaché d'une gerbe d'étincelles.
J. Kessel, L'Équipage, p. 246.
Encyclopédie Universelle. 2012.