fontis [ fɔ̃ti ] n. m.
• fontiz 1287; de fondre « s'affaisser »
♦ Géol. Effondrement d'une galerie souterraine naturelle ou artificielle. « Qu'est-ce qu'un fontis ? C'est le sable mouvant des bords de la mer tout à coup rencontré sous terre » (Hugo).
● fontis ou fondis nom masculin (de fondre) Effondrement local du sol en forme d'entonnoir à bords raides, provoqué par l'éboulement progressif des terrains surmontant un vide souterrain.
⇒FONTIS, subst. masc.
Affaissement du sol provoqué par un éboulement souterrain. Les fontis avaient des causes diverses : friabilité du sol; quelque éboulement à une profondeur hors de la portée de l'homme (HUGO, Misér., t. 2, 1862, p. 550). Cf. chemin II A citat. Pourrat.
Prononc. et Orth. :[]. Var. fondis [] d'apr. fondre ds BESCH. 1845, DG, Pt ROB., Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. 1287 fontiz (Cart. de Pontoise, Richel. 1. 5657, f° 94 v° ds GDF.), attest. isolée, à nouv. en 1676 fondis, fontis (FÉLIBIEN, p. 598). Dér. du rad. de fondre « s'effondrer »; suff. -is. Fréq. abs. littér. :12.
ÉTYM. 1287, fontiz; repris en 1676; de fondre « s'affaisser ».
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♦ Techn. Éboulement de terre, affaissement du sol. ⇒ Effondrement. || Fondis qui se produit dans une carrière, sous un édifice.
0 Qu'est-ce qu'un fontis ? C'est le sable mouvant des bords de la mer tout à coup rencontré sous terre; c'est la grève du mont Saint-Michel dans un égout.
Hugo, les Misérables, V, III, V.
Encyclopédie Universelle. 2012.