fignolage [ fiɲɔlaʒ ] n. m.
• 1874; de fignoler
♦ Action de fignoler. ⇒ léchage. Le fignolage d'un dessin.
⊗ CONTR. Bâclage.
● fignolage nom masculin Action de fignoler ; recherche minutieuse dans l'exécution.
fignolage
n. m. Action de fignoler.
⇒FIGNOLAGE, subst. masc.
Fam. Action de fignoler; son résultat :
• La Guépéou et la Gestapo sont des polices de brutes qui ne réussissent que par le nombre. Regarde au contraire l'Intelligence Service; là c'est l'astuce, le fignolage.
ABELLIO, Pacifiques. 1946, p. 385.
— En partic., dans le domaine artistique. Recherche excessive dans la manière, dans l'exécution; raffinement poussé à l'extrême. En peinture, comme en poésie, nous en sommes encore au Parnasse. Du fignolage et du truc, et rien de plus (HUYSMANS, Art mod., 1883, p. 10). Le fignolage était exclu, parce qu'il est toujours lié, soit à un réalisme (...) soit à une idéalisation victorieuse, inconciliable avec l'angoisse (MALRAUX, Voix sil., 1951, p. 194).
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1874 (E. BERGERAT, Journ. off., 8 juill., p. 4748, 1re col. ds LITTRÉ). Dér. de fignoler; suff. -age. Fréq. abs. littér. :5.
fignolage [fiɲɔlaʒ] n. m.
ÉTYM. 1874; de fignoler.
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♦ Action de fignoler. || Le fignolage d'un dessin, d'une pièce.
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CONTR. Bâclage.
Encyclopédie Universelle. 2012.