1. ferrailleur [ ferajɶr ] n. m.
• av. 1692; de ferrailler
♦ Péj. Celui qui aime à ferrailler, à se battre à l'épée. ⇒ bretteur, duelliste. « Ce temps de ferrailleurs vulgaires où l'on tient une épée comme un manche à balai » (Gautier).
ferrailleur 2. ferrailleur, euse [ ferajɶr, øz ] n.
• 1630; de ferraille
♦ Marchand(e) de ferraille.
● ferrailleur, ferrailleuse nom Vieux. Bretteur, duelliste. Personne qui fait le commerce de la ferraille. Ouvrier chargé de la mise en place du ferraillage d'une construction.
ferrailleur
n. m.
d1./d Péjor., vx Homme qui aime se battre à l'épée.
d2./d Marchand de ferraille.
d3./d CONSTR Ouvrier spécialisé dans le ferraillage.
I.
⇒FERRAILLEUR1, EUSE, subst. masc. et adj.
I.— Subst. masc. Celui qui aime ferrailler, se battre à l'épée. Un duelliste, un de ces ferrailleurs Dont l'imposant renom fait taire les railleurs (POMMIER, Crâneries, 1842, p. 77) :
• ... je me ferais scrupule de gâter ou détruire un si beau tireur, d'autant plus qu'ils se font rares par ce temps de ferrailleurs vulgaires où l'on tient une épée comme un manche à balai.
GAUTIER, Fracasse, 1863, p. 352.
II.— Adj. Qui aime la dispute, qui se complaît aux discussions. Agressive, ferrailleuse, instruite, commandante et sceptique, vous voyez qu'il ne lui manque rien pour entrer dans un régiment (TAINE, Notes Paris, 1867, p. 205).
Prononc. et Orth. :[
], [fe-], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1718-1932. Cf. ferraille. Étymol. et Hist. 1. [Av. 1692 « celui qui aime à se battre à l'épée » (Ménage s. réf. ds Trév. 1721 : Bèrgerac étoit un grand ferrailleur)]; 1690 (FUR.); 2. 1765 « celui qui aime à s'escrimer en paroles » (Encyclop. t. 14, p. 771a, s.v. scholastiques : Roscellin, le ferrailleur le plus redouté de son tems). Dér. de ferrailler; suff. -eur2.
], [fe-], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1718-1932. Cf. ferraille. Étymol. et Hist. 1. [Av. 1692 « celui qui aime à se battre à l'épée » (Ménage s. réf. ds Trév. 1721 : Bèrgerac étoit un grand ferrailleur)]; 1690 (FUR.); 2. 1765 « celui qui aime à s'escrimer en paroles » (Encyclop. t. 14, p. 771a, s.v. scholastiques : Roscellin, le ferrailleur le plus redouté de son tems). Dér. de ferrailler; suff. -eur2.II.
⇒FERRAILLEUR2, subst. masc.
A.— Marchand de ferraille. Rémonencq, ferrailleur, achète les marchandises d'occasion (BALZAC, Cous. Pons, 1847, p. 107). Il (...) descendit à Clignancourt, où une agglomération de chiffonniers et de ferrailleurs avaient établi leur domicile (PONSON DU TERR., Rocambole, t. 5, 1859, p. 284). Les cimetières de voitures multiplient les problèmes posés par les entrepôts de ferrailleurs (BELORGEY, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p. 382).
B.— Ouvrier spécialisé dans le ferraillage des armatures de béton armé. L'Office du Travail de la Seine recherche actuellement des cimentiers-ferrailleurs (L'Œuvre, 9 févr. 1941).
Prononc. et Orth. :[
], [fe-]. Ds Ac. 1832-1932. Cf. ferraille. Étymol. et Hist. I. Ca 1630 « marchand de ferraille » (Discours sur la mort du Chapelier ds Variétés hist. et littér., éd. E. Fournier, t. 5, p. 37 [sous-titre :] L'adieu des trois ferailleurs et leur retour à Paris [ailleurs dans le texte, pp. 31, 35, 37 on a ferailliers]). II. 1930 construction « ouvrier qui met en place l'armature métallique du béton armé » (Lar. 20e). I dér. de ferraille; suff. -eur2. II dér. de ferrailler (étymol. 3); suff. -eur2.
], [fe-]. Ds Ac. 1832-1932. Cf. ferraille. Étymol. et Hist. I. Ca 1630 « marchand de ferraille » (Discours sur la mort du Chapelier ds Variétés hist. et littér., éd. E. Fournier, t. 5, p. 37 [sous-titre :] L'adieu des trois ferailleurs et leur retour à Paris [ailleurs dans le texte, pp. 31, 35, 37 on a ferailliers]). II. 1930 construction « ouvrier qui met en place l'armature métallique du béton armé » (Lar. 20e). I dér. de ferraille; suff. -eur2. II dér. de ferrailler (étymol. 3); suff. -eur2.STAT. — Ferrailleur1 et 2. Fréq. abs. littér. :25.
1. ferrailleur, euse [fɛʀɑjœʀ, øz] n. m. et adj.
ÉTYM. Av. 1692; de ferrailler.
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1 N. m. (Péj.). Celui qui aime à ferrailler, à se battre à l'épée. ⇒ Batteur (de fer), bretteur, duelliste, spadassin. — Mauvais escrimeur.
1 (…) ce temps de ferrailleurs vulgaires où l'on tient une épée comme un manche à balai.
Th. Gautier, le Capitaine Fracasse, XIV, t. II, p. 141.
REM. Le fém. ferrailleuse est virtuel.
2 Adj. (1765). Fig. Qui aime la dispute. ⇒ Querelleur.
2 Beaumarchais était ferrailleur et souvent cherchait noise.
3 Agressive, ferrailleuse, instruite… vous voyez qu'il ne lui manque rien pour entrer dans un régiment.
Taine, Notes Paris, 1867, p. 205, in T. L. F.
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2. ferrailleur [fɛʀɑjœʀ] n. m.
ÉTYM. 1630; de ferraille.
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1 Marchand de ferraille. || Entrepôt de ferrailleur.
♦ Par ext. Brocanteur qui vend aussi de la ferraille.
0 Un antre noir, bondé de débris de voitures, de harnais pourris, de poêles de fonte, de faïence égueulées, de détritus d'uniformes, au milieu desquels va et vient le ferrailleur (…).
Ed. et J. de Goncourt, Journal, t. I, p. 122.
2 (XXe). Techn. Ouvrier chargé du ferraillage d'une construction en béton armé.
REM. Le fém. ferrailleuse est virtuel.
Encyclopédie Universelle. 2012.