faisanderie [ fəzɑ̃dri ] n. f.
• 1690; fézanderie 1669; de faisan
♦ Élevage de faisans (par un éleveur appelé faisandier).
⇒FAISANDIER, subst. masc.
Celui qui fait l'élevage des faisans, qui s'occupe d'une faisanderie. Un faisandier peut suffire pour un enclos de 10 arpents (PRIVAT-FOC. 1870).
Rem. On rencontre chez Pesquidoux l'homographe faisandier, mot région. désignant, avec une valeur péj. : « un ouvrier agricole changeant souvent de place ». Maintenant, tel domaine voisin qui employait vingt-cinq ou trente ouvriers, en a trouvé difficilement à gager huit. Même déchet parmi les ouvriers libres, appelés ici « faisandiers », qui se prennent à tous travaux chez tout le monde (Livre raison, 1932, p. 178). Le mot est attesté par LITTRÉ qui le définit ainsi : ,,nom donné, dans les Landes, à des métayers de passage``.
Prononc. et Orth. :[
]. Voyelle de 1re syll. [e] ou [
] ds FÉR. Crit. t. 2 1787, LAND. 1834, GATTEL 1841, NOD. 1844, LITTRÉ, DG, PASSY 1914. Ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1552 faisannier (R. ESTIENNE, Dictionarium latinogallicum d'apr. FEW t. 8, p. 375a, s.v. phasianus); 1701 faisandier (FUR.). Dér. de faisan; suff. -ier. Fréq. abs. littér. :1.
]. Voyelle de 1re syll. [e] ou [] ds FÉR. Crit. t. 2 1787, LAND. 1834, GATTEL 1841, NOD. 1844, LITTRÉ, DG, PASSY 1914. Ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1552 faisannier (R. ESTIENNE, Dictionarium latinogallicum d'apr. FEW t. 8, p. 375a, s.v. phasianus); 1701 faisandier (FUR.). Dér. de faisan; suff. -ier. Fréq. abs. littér. :1.
faisandier, ière [fəzɑ̃dje, jɛʀ] n.
ÉTYM. 1700; faisannier, 1552; de 1. faisan.
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♦ Techn. Éleveur, éleveuse de faisans.
Encyclopédie Universelle. 2012.