fac-similé [ faksimile ] n. m.
• 1821; fac simile 1796; lat. fac simile « fais une chose semblable »
♦ Reproduction exacte, parfois à une autre échelle (d'un écrit, d'un dessin, d'un tableau), soit à la main, soit au moyen d'un procédé photographique ou mécanique. ⇒ copie, photocopie, reproduction. Des fac-similés. Édition en fac-similé. Fac-similé en autographie, en photogravure, en phototypie. Transmission des fac-similés. ⇒ fax, télécopie.
⊗ CONTR. 1. Original.
● fac-similé, fac-similés nom masculin (latin fac simile, fais une chose semblable) Copie, reproduction, imitation exacte d'une écriture, d'un dessin, d'un tableau, etc. Procédé de transmission à distance des pages d'un journal pour l'établissement des formes imprimantes. ● fac-similé, fac-similés (difficultés) nom masculin (latin fac simile, fais une chose semblable) Orthographe Avec un accent aigu (mot latin francisé). - Plur. : des fac-similés. ● fac-similé, fac-similés (expressions) nom masculin (latin fac simile, fais une chose semblable) Télégraphie fac-similé, synonyme de télécopie. ● fac-similé, fac-similés (synonymes) nom masculin (latin fac simile, fais une chose semblable) Copie, reproduction, imitation exacte d'une écriture, d'un dessin, d'un tableau...
Synonymes :
- copie
- double
Télégraphie fac-similé
Synonymes :
- télécopie
fac-similé
n. m. Reproduction exacte d'un écrit, d'un dessin, etc. Des fac-similés de documents.
⇒FAC-SIMILÉ, subst. masc.
A.— Reproduction exacte (conforme à l'original mais parfois à une autre échelle) d'un document écrit, d'un dessin, d'un tableau, soit à la main, soit au moyen d'un procédé (photo-)mécanique. Fac-similé exact, fidèle; édition, signature, peinture en fac-similé. (Quasi-)synon. copie, double, photocopie, reproduction; anton. original. Un quatrième kakémono de Korin, dont le fac-similé réduit a paru dans LE JAPON de Bing (GONCOURT, Journal, 1894, p. 683). Il achète les ouvrages de Palladio, ou plutôt un fac-simile sur cuivre de l'édition originale qui était gravée sur bois (BARRÈS, Voy. Sparte, 1906, p. 150) :
• ... Mme de Villeparisis avait classé le matin les lettres autographes de personnages historiques (...) destinées à figurer en fac-similés comme pièces justificatives dans les Mémoires qu'elle était en train de rédiger...
PROUST, Le Côté de Guermantes 1, 1920, p. 189.
— P. métaph. Certes il ne faut pas le mensonge, l'imitation, le fac-similé, les faux (BARRÈS, Cahiers, t. 9, 1911-12, p. 221).
— Emploi appos. à valeur adj. En réservant le portrait pour m'en renvoyer épreuve, vous pouvez tirer vos « aciers » fac-simile (HUGO, Corresp., 1862, p. 424).
B.— P. ext. Imitation parfaite, réplique exacte d'un objet. Le Supérieur Général (...) lui rappelait [à M. Godeau] ce matin, comme un fac-similé, le Voltaire de la Comédie : même petite figure mangée, projetée en avant, telle une malice; même corps impalpable sous la majestueuse draperie du manteau (JOUHANDEAU, M. Godeau, 1926, p. 86).
Prononc. et Orth. :[faksimile]. Ds Ac. 1835 à la lat. sans accent aigu, et par conséquent avec un plur. invar. Cf. aussi ds LAND. 1834, GATTEL 1841, NOD. 1844. BESCH. 1845, Lar. 19e et LITTRÉ. Ds Ac. 1878 et 1932 le mot est francisé. Cf. aussi ds Nouv. Lar. ill. -Lar. Lang. fr., ROB., DUB., DG et QUILLET 1965. Ces 2 derniers dict. admettent la graph. attestée dans : Comparer le facsimilé du bordereau avec l'écriture d'Esterhazy (CLEMENCEAU, Iniquité, 1809, p. V). On écrit au plur. des fac-similés (ou facsimilés). Le 1er élément étant un élément verbal ne peut pas prendre la marque du plur. (cf. DUPRÉ 1972, p. 955). Étymol. et Hist. 1808 « reproduction exacte d'un écrit, d'un dessin » (BOISTE). Empr. à la loc. verbale lat. fac simile, proprement « fais une chose semblable ». En angl., cette loc. est déjà lexicalisée dans la seconde moitié du XVIIe s. (v. NED). Fréq. abs. littér. :35.
DÉR. Fac(-)similer,(Fac similer, Fac-similer) verbe trans., rare. Reproduire en fac-similé (un document écrit, un dessin, etc.). Un petit crabe en cuivre rouge au milieu de gouttes d'eau fac-similées en argent (GONCOURT, Journal, 1894, p. 684). P. métaph. Ô fille du Vinci, (...) ton sourire peut s'effacer sur la toile. Il est facsimilé dans mon cœur (PÉLADAN, Vice supr., 1884, p. 131). La volaille anglaise (...) revint à la charge dans son patois, qu'il serait puéril de fac-similer plus longtemps (BLOY, Femme pauvre, 1897, p. 109). — [faksimile]. (Je) fac-simile [faksimil]. — 1re attest. 1831 « reproduire au moyen d'une imitation exacte » (Ch. NODIER, Le Bibliomane, I, 97 ds QUEM. DDL t. 15); dénom. de fac-similé, dés. -er. — Fréq. abs. littér. : 13.
BBG. — QUEM. DDL t. 1.
fac-similé [faksimile] n. m.
ÉTYM. 1821; facsimilé, 1819; mots lat. signifiant « fais une chose semblable ».
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1 Reproduction exacte (d'un écrit, d'un dessin…). ⇒ Copie, imitation, photocopie, reproduction. || Des fac-similés. || Le fac-similé d'une signature, d'une lettre. || Fac-similé en autographie, en photogravure, en phototypie. || Édition en fac-similé.
2 (V. 1970). Inform. Procédé de transmission des images grâce au réseau téléphonique. ⇒ Télécopieur.
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CONTR. Original.
DÉR. Fac-similaire, fac-similer.
Encyclopédie Universelle. 2012.