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externe

externe [ ɛkstɛrn ] adj. et n.
esterne « étranger » XVe; lat. externus, de exter « extérieur »
1Qui est situé en dehors, se présente au dehors, est tourné vers l'extérieur. 1. extérieur, extrinsèque. Face, bord externe de qqch. Coin externe de l'œil. Médicament à usage externe, à appliquer sur les régions superficielles du corps, à ne pas avaler. ⇒ topique. Géom. Angles externes, formés par deux lignes coupées par une sécante et situés à l'extérieur. Angles alternes-externes. Math. Loi de composition externe.
2 N. (1623) Un, une externe : élève qui vient suivre les cours d'une école, mais n'y vit pas en pension. Externe surveillé, qui reste à l'école après les cours pour travailler à l'étude. « Je suis maintenant externe libre, ce qui est on ne peut mieux, en attendant que je sois tout à fait parti [du collège] » (Flaubert).
(1835) Étudiant en médecine ayant effectué plus de trois ans d'études, qui assiste les internes dans le service des hôpitaux. Externe des hôpitaux ( externat) .
⊗ CONTR. Interne , pensionnaire.

externe adjectif (latin externus) Qui vient du dehors : Causes externes d'une maladie. Qui est au-dehors, tourné vers le dehors : Face externe du cortex. Qui est le plus éloigné du plan sagittal médian du corps, dans la position anatomique (par opposition à interne). ● externe (expressions) adjectif (latin externus) Médicament à usage externe, qui s'utilise en application sur la peau, qui ne peut être ni absorbé ni introduit dans l'organisme. Pathologie externe, partie de la médecine qui s'occupe des affections justiciables d'un traitement chirurgical. ● externe (synonymes) adjectif (latin externus) Qui vient du dehors
Synonymes :
- extérieur
- extrinsèque
Contraires :
- interne
- intrinsèque
Qui est au-dehors, tourné vers le dehors
Synonymes :
- extérieur
- extrinsèque
Contraires :
- interne
- intrinsèque
Pathologie externe
Synonymes :
- pathologie chirurgicale
externe nom (de externe) Élève qui suit les cours d'une école sans y coucher et sans y prendre ses repas. Étudiant en médecine qui participe au fonctionnement d'un service hospitalier, sous l'autorité du médecin-chef de service et de l'interne. (Depuis 1968, tous les étudiants en médecine font fonction d'externe à partir de la troisième année.) ● externe (synonymes) nom (de externe) Élève qui suit les cours d'une école sans y coucher...
Contraires :
- interne

externe
adj. et n.
rI./r adj.
d1./d Situé au-dehors, tourné vers l'extérieur. Face externe.
Médicament pour l'usage externe, à ne pas absorber.
|| GEOM Angle externe: angle supplémentaire de l'un des angles du triangle formé par trois droites qui se coupent.
|| MATH Loi de composition externe sur un ensemble E: application du produit d'un ensemble E par un autre ensemble F à l'intérieur du premier ensemble E.
d2./d (Québec) Clinique externe: dans un hôpital, service de consultation sans hospitalisation.
rII./r n.
d1./d élève qui n'est ni logé ni nourri dans l'établissement scolaire qu'il fréquente.
d2./d Externe des hôpitaux: étudiant en médecine assistant les internes, dans un service hospitalier.

⇒EXTERNE, adj. et subst.
I.— Adjectif
A.— ANAT. [En parlant d'un organe, d'une partie d'organe]
1. Qui se trouve au dehors, qui est visible du dehors. Branchies, tantôt externes et saillantes, et tantôt internes et cachées ou non apparentes (LAMARCK, Philos. zool., t. 1, 1809, p. 175). Sphincters disposés en anneaux autour des orifices externes (GÉRARD, Anat. hum., 1912, p. 13) :
1. « L'oreille externe » se compose du pavillon (...) et du conduit auditif externe qui (...) est le chemin normal de pénétration des ondes sonores.
Arts et litt., 1935, p. 3407.
P. ext. Qui concerne les organes qui se trouvent au dehors, qui sont visibles du dehors. Maladie, remède externe. Les médications externes visent l'asepsie ou l'antisepsie des téguments ou des muqueuses (Teissier ds Nouv. Traité Méd., fasc. 2, 1928, p. 321). Son professeur de pathologie externe, le brillant Desplat (ARAGON, Beaux quart., 1936, p. 245) :
2. ... l'eau ne convient (...) nullement aux humains; en bonne pharmacie, on devrait écrire sur les carafes : « remède pour usage externe ». Je mourrais subitement tout vif si j'avalais une goutte de cette humidité fade.
GAUTIER, Fracasse, 1863, p. 268.
2. Spéc. Qui est tourné vers le dehors par rapport à la ligne médiane du plan sagittal du corps. Face externe de l'omoplate. Une petite spatule pour colorer le bord des paupières et en prolonger l'angle externe, suivant l'antique usage égyptien (GAUTIER, Roman mom., 1858, p. 183). Quand le muscle droit externe de l'œil droit est paralysé, le malade essaie en vain de tourner l'œil du côté droit (BERGSON, Essai donn. imm., 1889, p. 30) :
3. ... la double fonction de l'artère carotide externe et de l'artère carotide interne, l'une qui fait le visage, l'autre qui fait le cerveau...
HUGO, Misér., t. 1, 1862, p. 775.
B.— P. ext. Qui se produit au dehors, qui vient du dehors.
1. [Le point de réf. est une chose concr.] Conditions externes. Pour éviter la propagation externe des rayonnements à effets nocifs, elle [une pile atomique] est revêtue d'épais murs de béton et de plomb (GOLDSCHMIDT, Avent. atom., 1962, p. 41). Cf. degré ex. 5 :
4. La règle interdisait (...) les vacances externes. Une fois entrés, les élèves ne sortaient du collège qu'à la fin de leurs études.
BALZAC, L. Lambert, 1832, p. 27.
En partic.
a) [Le point de réf. est le corps] Les causes externes des maladies (Ac.). Hémorragie externe nécessitant un tamponnement local d'urgence (QUILLET 1965, p. 171).
b) GÉOM. Angles alternes externes, angles externes.
c) Malade externe. Malade qui se fait soigner dans un établissement hospitalier sans y être hospitalisé. Les honoraires pour soins aux malades (...) hospitalisés et les honoraires pour examens et soins aux malades externes (Organ. hospit. Fr., 1957, p. 16).
Consultation externe.
2. [Le point de réf. est la vie psychique d'une pers.] Perception externe, sollicitations externes. Rien de ce qui vient de moi ne me fait de mal. C'est l'élément externe qui me blesse, m'agite et m'use (FLAUB., Corresp., 1853, p. 414). La grande erreur des sensualistes a été de voir dans les seules sensations externes la source de toute connaissance humaine (BÉGUIN, Âme romant., 1939, p. 58) :
5. Les prohibitions externes de ses parents [de l'enfant] lui tiennent lieu de loi morale. Sa soumission ne se rend pas toutefois à la seule contrainte externe.
MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 682.
Spéc. [Le point de réf. est un écrit] Qui ne concerne pas l'écrit lui-même. Il paroît, par les preuves internes et externes, que les Évangiles ne furent jamais prêchés par Jésus, ni écrits par ses disciples (CHATEAUBR., Essai Révol., t. 2, 1797, p. 345) :
6. On recherche, par les moyens de la critique externe (biographie, jugements des contemporains, etc.) et par l'étude interne, si le témoin était soit porté, soit intéressé à mentir...
RUDLER, Techn. crit. et hist. littér., 1923, p. 24.
II.— Subst. et adj. (Élève) externe. Élève qui n'est ni en pension ni en demi-pension. Véronique devient élève externe du pensionnat des religieuses de Saint-Joseph de Cluny (BLOY, Journal, 1900, p. 33).
Externe libre, surveillé. Externe qui ne reste pas, qui reste à l'étude. Envoyer Charles-Marie au collège seulement comme externe libre, c'est-à-dire qu'il suivra seulement les classes (CHAMPFL., Souffr. prof. Delteil, 1855, p. 107) :
7. L'institut Adeline Désir comptait des pensionnaires, des demi-pensionnaires, des externes surveillées et d'autres qui comme moi se bornaient à suivre les cours...
BEAUVOIR, Mém. j. fille, 1958, p. 68.
III.— Subst. Étudiant en médecine qui assiste un interne dans un établissement hospitalier dans lequel il n'est pas hébergé. Ancien externe des hôpitaux. Médecins en chef et (...) leurs états-majors d'internes et d'externes (VERLAINE, Œuvres compl., t. 4, Mes hôp., 1891, p. 297). J'ai été le collaborateur de Duriez (...). Un collaborateur bien modeste, (...) un simple externe, mais (...) un débrouillard, quoi, un vrai carabin (BERNANOS, M. Ouine, 1943, p. 1405).
Prononc. et Orth. []. Cf. é-1. Enq. : //. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1500 adj. pays hesterne (O. DE ST-GELAIS, Eneide, Richel. 861, f° 119d ds GDF.); 1690 subst. masc. « élève d'un collège » (FUR.); 1851 « étudiant en médecine » (MURGER, Scènes vie boh., p. 225). Empr. au lat. class. externus « extérieur, du dehors, étranger ». Fréq. abs. littér. : 1 204. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 3 518, b) 690; XXe s. : a) 629, b) 1 369. Bbg. Archit. 1972, p. 25. — QUEM. DDL t. 8.

externe [ɛkstɛʀn] adj. et n.
ÉTYM. 1541; esterne, av. 1502, au sens I., 1.; lat. externus, de exter « extérieur » (→ 1. Extérieur).
———
I Adj.
1 Qui est situé en dehors, se présente au-dehors, est tourné vers l'extérieur. Extérieur, extrinsèque. || Parties, faces, bords externes.Géom. || Angles externes (opposés aux angles internes), formés par deux lignes coupées par une sécante et situés à l'extérieur. || Angles alternes-externes (opposés aux angles alternes-internes).Anat. Qui est situé à l'extérieur du corps; qui se trouve à l'extérieur de la ligne sagittale du corps. || Face externe de l'omoplate (→ Dorsal, cit. 2; élévation, cit. 1). || Oreille externe. || Le bord externe du pied, de la paupière.
1 (…) quel rapport y a-t-il entre une idée triste, et cette liqueur limpide et salée, filtrée par une petite glande au coin externe de l'œil, laquelle humecte la conjonctive (…)
Voltaire, Dict. philosophique, Larmes.
2 Qui appartient au dehors, vient de l'extérieur.
Méd. || Mal externe, qui atteint les parties superficielles du corps. || Pathologie externe. || Hémorragie externe. || Médicament à usage externe, à appliquer sur les régions superficielles du corps et qui ne doit pas pénétrer à l'intérieur, qu'on ne doit pas avaler.Causes externes d'une maladie.Sens internes et sens externes :
2 On distingue à cet égard (en anatomie) les sens externes, dont les terminaisons sont superficielles ou du moins accessibles aux excitants physiques (toucher, vue, odorat, etc.), et les sens internes (sens musculaire, articulaire, cœnesthésie), dont les terminaisons sont placées dans la profondeur des tissus et qui sont excités seulement par les phénomènes qui se passent dans ces tissus mêmes.
Lalande, Voc. de la philosophie, art. Extérieur, externe.
Psychol. || Sensations externes (par oppos. aux sensations internes), dans la perception.
3 Rare. (Personnes). Qui n'est pas pensionnaire. || Les élèves externes (→ ci-dessous).
———
II N. (1690, Furetière). || Un, une externe.
1 Élève qui vient suivre les cours d'une école, mais n'y vit pas en pension. || Externe libre : celui, celle qui ne suit que les cours. || Externe surveillé : celui, celle qui reste à l'école après les cours pour travailler à l'étude, mais vit chez ses parents (→ Classe, cit. 15).
3 (…) tâche de venir vers la Toussaint, nous serons plus ensemble et je n'aurai pas le collège pour m'embêter; il est vrai que je suis maintenant externe libre, ce qui est on ne peut mieux, en attendant que je sois tout à fait parti (du collège).
Flaubert, Lettre à Ernest Chevallier, 11 oct. 1838.
4 Au lycée, j'étais encore ce qu'on appelait un externe libre (par opposition aux externes surveillés) de sorte que j'eus assez peu l'occasion, durant ces deux années, d'entrer en familiarité avec mes nouveaux camarades de la ville (…)
Raymond Abellio, Ma dernière mémoire, t. I, p. 147.
2 (1835, in D. D. L.). Étudiant en médecine, qui assiste les internes dans le service des hôpitaux. || Externe des hôpitaux. Externat.
CONTR. Interne, pensionnaire.
DÉR. Externat.

Encyclopédie Universelle. 2012.