excipient [ ɛksipjɑ̃ ] n. m.
• 1747; lat. excipiens, de excipere « recevoir »
♦ Substance neutre qui entre dans la composition d'un médicament, et qui sert à rendre les principes actifs plus faciles à absorber. Excipient sucré.
● excipient nom masculin (latin excipiens, -entis, de excipere, recevoir) Substance associée au principe actif d'un médicament et dont la fonction est de faciliter l'administration, la conservation et le transport de ce principe actif jusqu'à son site d'absorption.
excipient
n. m. PHARM Substance à laquelle on incorpore un médicament pour en faciliter l'absorption.
⇒EXCIPIENT, subst. masc.
A.— PHARM. Substance neutre à laquelle on incorpore le principe actif d'un médicament pour lui servir de support ou de véhicule. Médicaments à excipient aqueux. On conseille de la déguiser (...) dans divers excipients : confiture, miel (Vincent ds Nouv. Traité Méd., fasc. 5, 1, 1924, p. 196) :
• Hagedorn a réalisé un progrès notable en préparant une insuline à effet prolongé, par incorporation de la substance active à un excipient de protamine-zinc.
BARIÉTY, COURY, Hist. méd., 1963, p. 764.
— P. métaph. Toute œuvre écrite et observée devenait (...) pour ces âmes timorées, un véhicule de péchés, un excipient de fautes! (HUYSMANS, Cathédr., 1898, p. 305).
B.— P. anal. Substance qui sert naturellement de support ou de véhicule à un corps. D'autres [métaux] comme le phosphore, peuvent trouver un excipient dans les matières grasses du tube digestif et pénétrer ainsi dans l'organisme (Roger ds Nouv. Traité Méd., fasc. 6, 1925, p. 6).
— Spéc., TECHNOL.
1. Vernis qui lie les pigments entre eux, pour constituer une encre d'imprimerie (cf. COMTE-PERN. 1963). Une matière propre à l'impression doit posséder de la finesse, un pouvoir colorant énergique et exiger peu d'excipient. (Nouv. manuel complet du fabricant de couleurs, t. 1, 1884, p. 400).
2. ART CÉRAM. Objet destiné à recevoir l'émail. C'est par l'action du feu que l'émail est fixé à l'excipient, c'est-à-dire à l'objet qui le reçoit, qu'il recouvre (Ch. BLANC, Gramm. arts dessin, 1876, p. 588). P. ext. L'objet lui-même en tant que récipient. La (...) poterie est déjà un art de luxe; on peut (...) conserver des liquides dans d'autres excipients que des vases de poteries (Al. BRONGNIART, Arts céram., t. 1, 1844, p. 2).
Prononc. et Orth. :[] ou [e-]. Cf. é-1. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1747 (JAMES, Dict. de médec. ds DG). Empr. au lat. excipiens, -entis, part. prés. subst. de excipere « recevoir, recueillir ». Fréq. abs. littér. :1.
excipient [ɛksipjɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1747; lat. excipiens, de excipere « recevoir ». → Exciper (étymologie).
❖
1 Pharm. Substance qui entre dans la composition d'un médicament, et qui sert à incorporer les principes actifs en les rendant plus faciles à absorber. || Excipient sucré. || Le julep, le miel, le saccharol, la vaseline peuvent servir d'excipients. || Qui contient du vin comme excipient. ⇒ Œnolique.
2 Techn. Vernis servant de liant entre les pigments, constituant des encres d'imprimerie. — En céramique, Objet (en tant qu'il est destiné à recevoir l'émail). — Par ext. Objet (envisagé indépendamment de toute opération de fabrication).
Encyclopédie Universelle. 2012.