épizootie [ epizɔɔti; epizooti ] n. f.
• 1775; du gr. zôotês « nature animale », d'apr. épidémie
♦ Didact. Épidémie qui frappe les animaux. « Pasteur, Lister, Semmelweiss ont limité la gravité, l'extension des épidémies, des épizooties qui détruisaient peuples et troupeaux » (J. Bernard).
● épizootie nom féminin (grec dzôotês, nature animale) Épidémie qui frappe les animaux. (Certaines épizooties sont classées parmi les maladies légalement réputées contagieuses [M.L.R.C.] et donnent lieu à déclaration obligatoire.)
épizootie
n. f. ZOOL épidémie frappant, dans une région plus ou moins vaste, une espèce animale (notam. domestique) dans son ensemble.
⇒ÉPIZOOTIE, subst. fém.
Épidémie qui frappe les animaux. À diverses reprises, les médecins et les vétérinaires ont observé et signalé la coexistence d'épizooties et d'épidémies aphteuses (NOCARD, LECLAINCHE, Mal. microb. animaux, 1896, p. 344) :
• ... et, quant au surcroît de produit, vienne une gelée, une sécheresse, une épizootie, et tout l'espoir du laboureur est anéanti.
PROUDHON, Propriété, 1840, p. 264.
Prononc. et Orth. :[]. La finale avec [t] est donnée ds LAND. 1834, BESCH. 1845, Pt ROB., Lar. Lang. fr. Elle est considérée comme normale aussi ds MART. Comment prononce 1913, p. 338 puisque le mot ne vient pas du lat. Mais il subit partiellement l'anal. des autres mots, comme l'ont subie plus complètement primatie, presbytie ou onirocritie qui ont le t sifflant Prononce 1959, p. 300 qui insiste sur l'anal. avec l'adj. qui se prononce avec [t] épizootique [[s]i-21941-2.jpg" />]). Le mot est admis ds Ac. 1798 (qui souligne ,,le t est dur``) — 1932. Étymol. et Hist. 1775 (Ann. Litt., I, p. 233 d'apr. Proschwitz ds St. neophilol., t. 27, p. 230). Composé de l'élément préf. épi- du gr. « nature animale » et du suff. -ie. Fréq. abs. littér. : 17.
DÉR. Épizootique, adj. Qui a les caractères de l'épizootie. Avortement épizootique des bovidés (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946, p. 23). La lutte contre les maladies épizootiques a été retenue dans le plan d'équipement et de modernisation agricole comme un des moyens d'augmenter la productivité des animaux (Qq. aspects équip. agric., 1951, p. 38). — []. Ds Ac. 1798 (,,le t est dur``)-1932. Cf. épizootie. — 1re attest. 1771 (ANGIER DUFOT, Mémoire sur la maladie épizootique du pays Lanois ds Journ. de méd., chir., pharm., t. 37, mars 1772, pp. 286-287, Livres nouveaux); de épizootie, suff. -ique. Cf. l'angl. epizootic « id. » attesté dep. 1748 ds NED.
BBG. — ARICKX (I.). Les Orthoépistes sur la sellette. Trav. Ling. Gand. 1972, n° 3, p. 127.
épizootie [epizɔɔti] n. f.
ÉTYM. 1775; du grec zôotês « nature animale », d'après épidémie.
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♦ Didact. Épidémie qui frappe les animaux. ⇒ Épidémie; → Enzootie. || L'épizootie est toujours une maladie infectieuse, souvent contagieuse. || Épizootie de charbon, de fièvre aphteuse, de gale. || Réglementations administratives pour enrayer les épizooties.
0 Mais si vous pouvez disserter avec assez de justesse sur les épizooties, ou tout au moins semer dans un discours général et vague quelques termes techniques bien employés, voyez quel prestige vous prenez tout à coup aux yeux des électeurs campagnards, tout étonnés de votre savoir, et quelle influence vous gagnez sur leurs esprits.
A. Robida, le Vingtième Siècle, p. 153-154.
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DÉR. Épizootique.
Encyclopédie Universelle. 2012.