épiploon [ epiplɔɔ̃ ] n. m.
• 1370; gr. méd. epiploon « flottant »
♦ Anat. Repli du péritoine qui relie entre eux les organes abdominaux. Grand épiploon, qui unit la grande courbure de l'estomac et le côlon transverse. Petit épiploon, qui unit l'estomac au foie. — Épiploon des animaux (abats). ⇒ crépine.
● épiploon nom masculin (grec epiploon) Nom de deux replis du péritoine.
épiploon
n. m. ANAT Large expansion du péritoine, composée d'un double feuillet qui maintient les organes abdominaux en place.
⇒ÉPIPLOON, subst. masc.
ANAT. ,,Repli péritonéal qui s'étend entre deux organes intra-abdominaux`` (Méd. Biol. t. 2 1971). Grand, petit épiploon ou épiloon gastro-hépatique. Les épiploons ne sont que des prolongements de ce repli intérieur, qui s'étend au-delà de la ligne où l'intestin passe (CUVIER, Anat. comp., t. 4, 1805, p. 68).
Rem. On rencontre ds la docum. l'adj. épiploïque. Qui se rapporte à l'épiploon (cf. CALMETTE, Infection bacill. et tubercul., 1920, p. 197).
Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1370 (La Gde Chirurgie de Guy de Chauliac d'apr. SIGURS, p. 59). Empr. au gr.
« membrane qui recouvre les intestins, épiploon ». Fréq. abs. littér. :64.
]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1370 (La Gde Chirurgie de Guy de Chauliac d'apr. SIGURS, p. 59). Empr. au gr. « membrane qui recouvre les intestins, épiploon ». Fréq. abs. littér. :64.
épiploon [epiplɔɔ̃] n. m.
ÉTYM. 1370; grec méd. epiploon, proprt « flottant », de épiploos « qui navigue ».
❖
♦ Anat. Repli du péritoine s'étendant entre deux organes intra-abdominaux. || Épiploon gastro-splénique. || Épiploon pancréatico-splénique. || Épiploon gastro-duodéno-hépatique ou petit épiploon. || Épiploon gastrocolique ou grand épiploon, qui part de la grande courbure de l'estomac et descend dans la cavité abdominale en s'accrochant sur le côlon transverse.
1 Le grand épiploon a l'aspect d'une large nappe qui descend derrière la paroi abdominale antérieure et retombe au-devant du paquet intestinal à la manière d'un tablier (tablier épiploïque).
L. Testut, Traité d'anatomie, t. V, p. 551.
2 De par ma chandelle verte, il faut qu'une trappe soit ouverte ou fermée (…) Celle-ci nous étrangle, nous écorche le côlon transverse et le grand épiploon.
A. Jarry, Ubu cocu, Pl., p. 503.
❖
DÉR. Épiploïque, épiploïte.
Encyclopédie Universelle. 2012.