enjolivement [ ɑ̃ʒɔlivmɑ̃ ] n. m.
• 1611; de enjoliver
1 ♦ Action d'enjoliver. L'enjolivement d'une façade.
2 ♦ Ornement destiné à enjoliver. ⇒ enjolivure. « Une calligraphie à lui, pétaradante d'enjolivements » (Courteline).
♢ Addition destinée à enjoliver. « Une courte histoire qui s'est défendue seule contre les enjolivements » (F. Mauriac).
● enjolivement nom masculin Action d'enjoliver. ● enjolivement (synonymes) nom masculin Action d' enjoliver.
Synonymes :
Contraires :
enjolivement
n. m. ou enjolivure n. f. Ornement, ajout qui enjolive. Apporter des enjolivements à un jardin.
⇒ENJOLIVEMENT, subst. masc.
Action d'enjoliver; p. méton., ce qui enjolive. L'ornementation est à outrance; elle voulait dissimuler la lourdeur de ces masses, elle n'a réussi qu'à les enjoliver. L'enjolivement rapetisse, il n'embellit pas (VEUILLOT, Odeurs de Paris, 1866, p. 200). Cf. aussi art ex. 18.
— Au fig. Des enjolivements de langage, de style (Ac. 1932).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1611 (COTGR.). Dér. du rad. de enjoliver; suff. -(e)ment1. Fréq. abs. littér. :29. Bbg. DUCH. Beauté 1960, p. 58.
enjolivement [ɑ̃ʒɔlivmɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1611; de enjoliver.
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1 (1864). Action d'enjoliver. || L'enjolivement d'une façade par l'architecte, par un décorateur.
2 (Un, des enjolivements). Ornement destiné à enjoliver. || Enjolivement d'écriture (→ Calligraphie, cit. 1).
1 De tous temps l'on a orné les livres d'enjolivements plus ou moins riches.
Th. Gautier, Portraits contemporains, p. 227.
♦ Élément ajouté destiné à enjoliver.
1.1 La légende inventée par M. Thiers a reçu encore des enjolivements; par la suite, bien des écrivains se sont amusés à la continuer et à broder des détails nouveaux.
A. Robida, le Vingtième Siècle, p. 200.
2 C'est une brève parole, c'est une courte histoire qui, dès le début, s'est défendue seule contre les enjolivements, qui a éliminé le merveilleux des Apocryphes.
F. Mauriac, Souffrances et bonheur du chrétien, p. 108.
Encyclopédie Universelle. 2012.