électrolyse [ elɛktrɔliz ] n. f.
• 1845; électrolysation 1837; empr. à l'angl. electrolysis → électrolyser
♦ Décomposition chimique de certaines substances en fusion ou en solution, obtenue par le passage d'un courant électrique.
♢ Réaction chimique des produits de cette décomposition sur les électrodes (dépôts métalliques sur la cathode, utilisés dans l'argenture, le chromage, le nickelage). ⇒ électrodéposition.
● électrolyse nom féminin Décomposition chimique produite par un courant électrique. Décomposition des tissus organiques par le courant continu. (On se sert d'aiguilles reliées au pôle négatif pour la destruction de petites tumeurs cutanées bénignes ou pour le traitement des hypertrichoses.) ● électrolyse (expressions) nom féminin Électrolyse ignée, procédé d'électrométallurgie dans lequel l'électrolyte est un sel fondu.
électrolyse
n. f. CHIM Décomposition chimique de certaines substances (électrolytes) sous l'effet d'un courant électrique. (V. électrochimie.)
⇒ÉLECTROLYSE, subst. fém.
Décomposition d'un corps chimique à l'état liquide par le passage d'un courant électrique. Bac, cuve d'électrolyse. L'hydrogène, sous-produit de la fabrication du chlore par électrolyse (Industr. fr. engrais chim., 1954, p. 42) :
• Quant à l'électrolyse du chlorure [de magnésium] elle présente certaines particularités; le magnésium a une densité de 1,7, tandis que celle du chlorure est de 2,3; (...) le magnésium se rassemble à la surface de l'électrolyte (...). Dans d'autres électrolyseurs, on utilise un électrolyte moins dense que le magnésium, celui-ci se rassemble alors au fond de la cuve...
GUILLET, Les Techniques de la métall., 1944, p. 79.
♦ Électrolyse ignée. Électrolyse d'un sel fondu. Électrolyse ignée de l'alumine : celle-ci est dissoute dans la cryolithe fondue et soumise à l'action d'un courant continu dans une cuve (GUILLET, Les Techniques de la métall., 1944 p. 122).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1856 (Abbé MOIGNO, Correlation des Forces physiques, trad. de l'angl. W. GROVE, Corr. Phys. Forces, p. 102). Empr. à l'angl. electrolysis de même sens, (formé à partir du verbe to electrolyze [v. électrolyser]) d'apr. to analyze (analysis), terme suggéré par le rév. W. Whewell et introduit ainsi que électrode et électrolyte par le physicien anglais M. Faraday [1791-1867] cf. 1834, W. Whewell ds NED Suppl.2 Fréq. abs. littér. :3.
électrolyse [elɛktʀɔliz] n. f.
ÉTYM. 1845; électrolysation, 1837; de électro-, et -lyse, grec lusis « action de délier, de dissoudre », d'après analyse et l'angl. electrolysis, 1834. → Électrolyser. REM. Ce mot est le premier composé où apparaît l'élément -lyse.
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♦ Sciences.
1 Décomposition chimique de certaines substances en fusion ou en solution, obtenue par le passage d'un courant électrique. || Cuve d'électrolyse (ou cuve électrolytique). ⇒ Électrolyseur, voltamètre. || Corps décomposé par une électrolyse. ⇒ Électrolyte.
2 Réaction chimique des produits de cette décomposition sur les électrodes (dépôts métalliques sur la cathode, utilisés dans l'argenture, le chromage, le nickelage). ⇒ Électrodéposition.
➪ tableau Vocabulaire de la chimie.
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COMP. Diélectrolyse.
Encyclopédie Universelle. 2012.