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• av. 1547; de désister

1 ♦ Dr. Abandon volontaire (d'un droit, d'un avantage). ⇒ renoncement. Désistement d'action : acte par lequel le demandeur renonce à son action en justice.

2 ♦ Retrait de candidature à une élection. Le désistement du candidat en faveur d'un allié mieux placé que lui.

Synonymes :

Contraires :

Contraires :

n. m.

d1./d DR Renoncement volontaire à (une poursuite). Désistement d'instance, d'action.

d2./d Action de se désister (sens 2).

⇒DÉSISTEMENT, subst. masc.

A.— DR. Action de renoncer à (un droit, une procédure).

1. [Le compl. introd. par de désigne ce à quoi on renonce] Désistement d'acte de procédure, d'action, d'instance (BARR. 1974).

2. [Le compl. introd. par de désigne la pers. qui renonce à qqc.] Un partage équitable, qui avait tout attribué à M. Rezeau, notre père, par désistement pur et simple de tous ses cohéritiers (H. BAZIN, Vipère, 1948, p. 76). Le désistement du plaignant arrête la poursuite commencée (COSTON, A.B.C. journ., 1952, p. 27).

— P. méton. Acte oral ou écrit par lequel se fait l'action de se désister. Allez voir Monsieur de Bourbonne, qu'il minute votre désistement en bonne forme, apportez-m'en l'acte bien en règle (BALZAC, Curé Tours, 1832, p. 237). — Envoie-moi vite la quittance et (le) désistement que je vous ai demandé (LAMART. Corresp., 1833, p. 359).

1. Retrait d'une candidature à une élection (plus particulièrement, entre les deux tours de scrutin d'une élection), soit simplement, soit en faveur d'un autre candidat. Les résultats du scrutin dépendront des désistements de dernière minute (DUB.). Désistement de sa candidature [de Planche] ou plutôt de ses chances à l'Académie (GONCOURT, Journal, 1857, p. 400). L'examen des désistements, des coalitions et des apparentements (Traité sociol., 1968, p. 50).

2. [Correspond à désister (se) B 2] Renoncement à quelque chose. Un désistement raisonné, peut-être aussi la conscience de sa responsabilité (COLETTE, Sido, 1929, p. 129). Ceci est un vrai désistement. Je ne puis décidément pas répondre comme il le faudrait à ce livre qui me touche en mille points (VALÉRY, Lettres à qq-uns, 1945, p. 234) :

• Le commissaire s'était retiré, mais après avoir pris les noms et les adresses des combattants. Malgré le désistement des mousquetaires, l'aventure pouvait avoir des suites fâcheuses pour de pauvres diables comme Nicolas et Loiseau...

NERVAL, Les Illuminés, 1852, p. 198.

Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Av. 1547 desistement de l'appel (Ordonn. de Fr. I^er sur le faict de la just., f° 42 r° ds GDF. Compl.). Dér. du rad. de désister; suff. -ment¹. Fréq. abs. littér. :30.

désistement [dezistəmɑ̃] n. m.

ÉTYM. Av. 1547; de désister.

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1 Dr. Abandon volontaire (d'un droit, d'un avantage…). ⇒ Abandon, renoncement. || Désistement d'un droit d'option, d'une action en justice. || Désistement verbal, écrit. — Désistement d'action : acte par lequel le demandeur ou le défendeur qui a formé une demande reconventionnelle signifie qu'il abandonne ses prétentions à l'égard de son adversaire. — Désistement d'instance : acte par lequel le demandeur abandonne l'instance qu'il avait engagée. — Le désistement de la partie civile.