dériveur [ derivɶr ] n. m.
• 1864; de 2. dériver
1 ♦ Voile de mauvais temps.
2 ♦ Voilier muni d'une dérive. Dériveur de compétition.
● dériveur nom masculin Voilier dépourvu de lest fixe et muni d'une dérive. (Ce terme désigne généralement des embarcations légères et sportives, destinées à la plaisance ou à l'enseignement de la voile.) Voile de mauvais temps.
dériveur
n. m. Voilier muni d'une dérive (par oppos. à quillard).
⇒DÉRIVEUR, subst. masc.
MARINE
A.— ,,Voile de mauvais temps`` (GRUSS 1952).
B.— Voilier à fond plat muni d'une dérive (cf. dérive B). Un dériveur à deux équipiers (Jeux et sp., 1968, p. 1553).
C.— Bateau utilisé pour la pêche à la dérive. Actuellement, les dériveurs, de moins en moins nombreux d'ailleurs, sont des unités en acier (...) ayant un moteur de 400 à 500 CH (BOYER, Pêches mar., 1967, p. 60).
Prononc. :[
]. Var. par corruption : driveur (cf. Pt. Lar. 1906, Lar. 20e et ROB.). Au sens de « bateau », QUILLET 1965 et ROB. Suppl. 1970 renvoient à drifter. Étymol. et Hist. 1864 « voile pour le mauvais temps » (LITTRÉ); 1896 « yacht muni d'une dérive » (d'apr. BONN.). Dér. du rad. de dériver1 III; suff. -eur2.
]. Var. par corruption : driveur (cf. Pt. Lar. 1906, Lar. 20e et ROB.). Au sens de « bateau », QUILLET 1965 et ROB. Suppl. 1970 renvoient à drifter. Étymol. et Hist. 1864 « voile pour le mauvais temps » (LITTRÉ); 1896 « yacht muni d'une dérive » (d'apr. BONN.). Dér. du rad. de dériver1 III; suff. -eur2.
dériveur [deʀivœʀ] n. m.
ÉTYM. 1864; de 4. dériver.
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1 (1864). Mar. Voile de mauvais temps.
2 (1896). Mar. Voilier muni d'une dérive (opposé à quillard). || Dériveur monotype. || Dériveur de compétition.
3 Pêche. Bateau qui utilise des filets dérivants. ⇒ Drifter. || Les dériveurs actuels sont en acier; ils mesurent environ 40 mètres.
4 Fig. Personne qui « dérive » (4. Dériver, 2.). || « Ces jeunes gens émigrent à Malaga, à Ibiza, ailleurs, un peu partout. (…) D'autres “dériveurs”, erraient ainsi en Europe après l'autre guerre, comme Hemingway ou Miller mais c'étaient des individus… » (Jean Duvignaud, le Nouvel Obs., p. 37, no 404, 7 août 1972).
Encyclopédie Universelle. 2012.