demi-dieu [ d(ə)midjø ] n. m. ♦ Personnage mythologique issu d'une mortelle et d'un dieu, d'une déesse et d'un mortel, ou divinisé pour ses exploits. ⇒ héros. Des demi-dieux. — Fig. Personnage que l'on traite presque comme un dieu.
● demi-dieu, demi-dieux nom masculin Être immortel de la mythologie grecque, participant de la nature des dieux, tel que les faunes, les nymphes, les satyres, etc. Héros fils d'un dieu et d'une mortelle, ou d'un mortel et d'une déesse.
demi-dieu
n. m. MYTH Enfant mâle issu des amours d'un dieu et d'une femme, d'une déesse et d'un homme, ou héros divinisé pour ses exploits. Des demi-dieux.
⇒DEMI-DIEU, subst. masc.
A.— Personnage mythologique issu d'un dieu ou d'une déesse et d'un être humain ou divinisé pour ses exploits. Synon. héros.
B.— P. ext. Homme dont les qualités ou les actions sont exceptionnelles et quasi-surhumaines, à qui l'on voue une vénération qui serait digne d'un demi-dieu :
• J'étais étourdi, enivré; je voulais travailler, et je travaillai, à en devenir fou! Je calculai nuit et jour, et je pris l'habit, le savoir, et, sur mon visage, la couleur jaune de l'école. De temps en temps le canon m'interrompait, et cette voix du demi-dieu m'apprenait la conquête de l'Égypte, Marengo, le 18 brumaire, l'Empire (...), et l'empereur me tint parole.
VIGNY, Servitude et grandeur militaires, 1835, p. 143.
Rem. gén. 1. Le subst. abstr. demi-divinité « qualité de celui qui est demi-dieu » est bien attesté. Une pauvre femme épouvantée et enivrée de sa demi-divinité (BARRÈS, Cahiers, t. 13, 1920-21, p. 67). Comme le signal inhumain et brusque d'une demi-divinité (GRACQ, Argol, 1938, p. 17). 2. Le mot n'existe qu'except. au fém. Ces soirs glorieux où les offices, les pensionnats entr'ouverts comme des chapelles, baignés d'une poussière dorée, laissent la rue se couronner de ces demi-déesses qui, causant non loin de nous avec leurs pareilles, nous donnent la fièvre de pénétrer dans leur existence mythologique (PROUST, Fugit., 1922, p. 485).
Prononc. et Orth. :[d(
)midjø]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. XIIIe s. demi-dieu (Saint-Graal, éd. Hucher, III, 34 d'apr. A. Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 9, p. 482). Composé de demi et de dieu. Fréq. abs. littér. : 181.
)midjø]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. XIIIe s. demi-dieu (Saint-Graal, éd. Hucher, III, 34 d'apr. A. Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 9, p. 482). Composé de demi et de dieu. Fréq. abs. littér. : 181.
demi-dieu [d(ə)midjø] n. m.
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1 Personnage mythologique issu d'une mortelle et d'un dieu, d'une déesse et d'un mortel, ou divinisé pour ses exploits. ⇒ Héros. || Hercule était un demi-dieu. || Les demi-dieux et les héros.
1 Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les Romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
A. de Vigny, « la Mort du loup », I.
2 Littér. Homme exceptionnel par sa valeur, ou par l'adoration dont il est l'objet.
2 Je voudrais m'en tenir à l'antique sagesse,
Qui du sobre Épicure a fait un demi-dieu.
A. de Musset, Poésies nouvelles, « L'espoir en Dieu ».
Encyclopédie Universelle. 2012.