dédicatoire [ dedikatwar ] adj.
• 1542; du lat. dedicatio → dédicace
♦ Qui contient la dédicace imprimée d'un livre, d'un ouvrage d'art. Épître dédicatoire.
● dédicatoire adjectif Qui contient la dédicace ; qui sert de dédicace : Inscription dédicatoire.
⇒DÉDICATOIRE, adj.
Qui contient, qui exprime la dédicace.
A.— [Correspond à dédicace A] Rare. Inscription dédicatoire (Lar. 19e). L'Égypte a fourni en 1818 une feuille d'or contenant une inscription dédicatoire d'un Ptolémée (LENOIR, Archit. monast., t. 1, 1852, p. 40).
B.— [Correspond à dédicace B] Oh! que cette page dédicatoire vous dise bien que vous êtes la première et l'unique dans mon cœur! (BALZAC, Lettres Étr., t. 2, 1850, p. 267). Lettre dédicatoire de l'œuvre II (LA LAURENCIE, Éc. fr. violon, t. 1, 1922, p. 357) :
• J'ai cité plus haut quelques vers de la partie autobiographique de la Préface-Dédicace [de Dondey]. Voici le début de la partie dédicatoire...
LARBAUD, Ce Vice impuni, la lecture, Domaine fr., 1941, p. 206.
♦ Épître dédicatoire (Ac. 1798-1932). Synon. de dédicace B 2. L'ouvrage de M. de Saint-Cyran avait en tête une épître dédicatoire au cardinal de Richelieu (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 2, 1842, p. 320). Il rédigea un bref traité, qu'il envoya au roi, avec une très ample, très humble et très insigne épître dédicatoire (A. FRANCE, J. d'Arc, t. 1, 1908, p. 374).
Rem. Ac. 1835, 1878 note : ,,N'est guère usité que dans la locution Épître dédicatoire.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. [1542 (Du Perron ds DELB. Rec.)]; 1551 (B. ANEAU, Quintil Horatian, p. 197 ds HUG.). Dér. du rad. du supin du lat. class. dedicare (v. dédier); suff. -oire. Fréq. abs. littér. :9. Bbg. GOTTSCH. Redens. 1930, p. 341.
dédicatoire [dedikatwaʀ] adj.
ÉTYM. 1542; dér. sav. du lat. dedicator « celui qui fait une dédicace », ou du supin de dedicare. → Dédier.
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♦ Didact. Qui contient la dédicace imprimée d'un livre, d'un ouvrage d'art. || Épître dédicatoire.
1 Il a dessein de la dédier, et il y a six heures qu'il travaille à l'épître dédicatoire.
A. R. Lesage, le Diable boiteux, III.
2 Je ne fais point ici d'épître dédicatoire, et je ne demande point de protection pour ce livre : on le lira, s'il est bon; et, s'il est mauvais, je ne me soucie pas qu'on le lise.
Montesquieu, Lettres persanes, Introduction, I.
Encyclopédie Universelle. 2012.