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décibel

décibel [ desibɛl ] n. m.
• 1932; de déci- et 2. bel
1Métrol. Unité, égale au dixième du bel, servant à exprimer le rapport de deux puissances (acoustiques, électriques, etc.), notamment d'une puissance donnée par rapport à une puissance de référence (symb.dB).
2Cour. Unité servant à exprimer une puissance sonore par rapport au seuil conventionnel d'audibilité de 10-12 watt. Un niveau sonore de 40 dB.

décibel nom masculin (américain decibel) Dixième partie du bel (symbole dB), unité servant en acoustique à définir une échelle d'intensité sonore. (au pluriel) Familier. Bruit intense.

décibel
n. m. PHYS Unité (égale à 1/10 de bel) sans dimension, exprimant le rapport entre deux grandeurs, notam. deux intensités sonores (symbole dB).

⇒DÉCIBEL, subst. masc.
PHYS. (électr., électron.). Unité logarithmique d'intensité sonore. Acuité, perte auditive de trente décibels. D'imperceptibles gestes du poignet qui ajoutaient ou retranchaient quelques « décibels » au niveau sonore général (SCHAEFFER, Rech. mus. concr., 1952, p. 71). À titre indicatif, une cloison rigide pesant 50 kg/m2 environ, présente un indice d'isolement sonore moyen de l'ordre de 35 décibels (R. LEHMANN, L'Acoustique des bâtiments, Paris, P.U.F., 1968, p. 35). Le niveau sonore de la voix chuchotée est aux environs de 25 décibels (KAMEN. 1972).
Rem. On rencontre ds la docum. le subst. fém. décibélité, création plais. Intensité en décibels. Les deux roues motorisées accrurent la décibélité de leur vacarme (QUENEAU, Zazie, 1959, p. 143).
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1932, avr. (Lar. mens., s.v. bel). Prob. empr. à l'anglo-amér. decibel (attesté dep. 1881 ds NED Suppl.2) composé de deci-, v. deci- et de bel « unité de mesure acoustique », terme proposé par les Américains en l'honneur du physicien écossais A. Graham Bell [1847-1922], l'inventeur du téléphone (NED Suppl.2). Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. AC. FR. Dict. de l'Ac. Banque Mots. 1973, n° 5, p. 100.

décibel [desibɛl] n. m.
ÉTYM. 1932; de déci-, et bel.
1 Phys. Unité, égale au dixième du bel, servant à exprimer le rapport de deux puissances (acoustiques, électriques, etc.), notamment d'une puissance donnée par rapport à une puissance de référence (symb. dB).
0.1 Un décibel pris à divers niveaux représente (…) une valeur relative identique, mais cette valeur n'est pas constante en valeur absolue; un décibel correspond à un rapport de puissance d'un à 1,259 (…)
Comme les pressions acoustiques (ou les intensités, les voltages électriques, etc.) varient, dans le meilleur des cas, comme la racine carrée des puissances correspondantes, le décibel est également le vingtième du logarithme décimal du rapport des pressions acoustiques (ou des intensités, des voltages électriques, etc.) correspondantes. Un décibel correspond à un rapport de pression (de voltage, etc.) d'un à 1,122.
René Chocholle, le Bruit, p. 19-20.
Décibels A, B, C… (symb. dB A, dB B, dB C…) valeurs (dites aussi décibels pondérés) lues sur un sonomètre, relativement à des courbes de pondération normalisées A, B, C correspondant sensiblement aux lignes isosoniques de 40, 70, et 100 phones. || « La normalisation internationale demande de ne se référer qu'aux dB A dans tous les cas » (René Chocholle, in Piéron, 1973). || « (…) un travailleur ne doit pas être exposé pendant huit heures consécutives à plus de 90 dB A (…) À titre de repère, 90 dB A est le bruit du marteau piqueur le mieux insonorisé; 120 dB A est le seuil de la douleur » (l'Express, 5 mai 1979, p. 121).
2 Cour. Unité de puissance sonore (correspondant en général au décibel A, ci-dessus).
1 Quand le bruit atteignit environ 135 décibels, ou quelque chose de cet ordre, Besson sentit qu'il allait glisser dans un trou profond.
J.-M. G. Le Clézio, le Déluge, p. 108.
2 Dès mon arrivée, je me suis abandonné à ces turbulences et à ces outrances, à ce ruissellement de décibels et de radiances qui semblaient mettre la vie à vif.
Régis Debray, l'Indésirable, p. 129.
REM. Alors que bel appartient à l'usage scientifique, décibel, devenu le type de l'unité de bruit, est entré dans la langue courante en perdant toute valeur précise (→ cit. 2, ci-dessus; cf. aussi le dérivé fantaisiste décibélité, n. f., « bruit correspondant à un nombre élevé de décibels »).
3 Les deux roues motorisées accrurent la décibélité de leur vacarme (…)
R. Queneau, Zazie dans le métro, éd. Folio, p. 108.

Encyclopédie Universelle. 2012.