débourbage [ deburbaʒ ] n. m.
• 1838; de débourber
♦ Techn. Action de débourber. — Spécialt Lavage d'un minerai pour le débarrasser de son enveloppe argileuse ou boueuse.
● débourbage nom masculin Lavage d'un minerai, d'un charbon, etc., argileux ou boueux, dans un courant d'eau. Décantation préliminaire des eaux usées. Opération de la vinification des vins blancs qui consiste à débarrasser, avant la fermentation, le moût de ses grosses impuretés. Opération qui consiste à laisser quelque temps le poisson vivre dans l'eau claire pour lui faire perdre le goût de la bourbe.
⇒DÉBOURBAGE, subst. masc.
Action de débourber.
— En partic.
♦ MINÉR. Lavage d'un minerai argileux ou boueux pour le débarrasser de l'argile qui l'enveloppe. Les fragments les plus gros sont quelquefois, après le débourbage, soumis à un triage (klaubage) (WURTZ, Dict. chim. pure et appl., t. 2, 1er vol., 1873, p. 387).
♦ ŒNOLOGIE. Clarification que l'on fait subir au moût pour la vinification en blanc, soit en l'abandonnant à lui-même, soit en le traitant par l'anhydride sulfureux, soit en le refroidissant (5 à 10 °C) :
• La défécation est extrêmement importante et on peut la comparer au débourbage dans la vinification en blanc; elle réclame pour réussir une température assez basse et un repos absolu du moût; ...
BRUNERIE, Les Industr. alim., 1949, p. 78.
Rem. La plupart des dict. enregistrent également, dans le domaine de la pêche, le sens « opérations par lesquelles on fait perdre au poisson son goût de bourbe ».
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1838 métall. (Ac. Compl. 1842). Dér. du rad. de débourber; suff. -age.
débourbage [debuʀbaʒ] n. m.
ÉTYM. 1838; de débourber.
❖
♦ Action de débourber. — Spécialt (techn.). Action de débourber un minerai. || Débourbage mécanique. — (Œnologie). || Débourbage du moût de raisin, clarification.
Encyclopédie Universelle. 2012.