craquelure [ kraklyr ] n. f.
• 1857; de craqueler
♦ Fendillement du vernis, de l'émail d'une porcelaine, d'un tableau. Réseau de craquelures. — Par anal. « le soleil accusait les craquelures du cuir » (Beckett).
● craquelure nom féminin Fendillement, le plus souvent associé à d'autres sous forme de réseaux, à la surface d'un objet, en particulier d'un tableau, d'une peinture. (Les craquelures sont dues soit au vieillissement naturel des couches de peinture et de vernis, soit à une faute technique du peintre.) Fendillement accidentel ou volontaire (craquelé) formant un réseau sur la couverte, l'émail ou la glaçure d'une céramique. ● craquelure (difficultés) nom féminin Orthographe Avec un seul l.
craquelure
n. f. Défaut d'un vernis, d'une peinture qui se fendille.
⇒CRAQUELURE, subst. fém.
Petite fente superficielle, petite fissure dans la glaçure de la porcelaine, le vernis d'un tableau; réseau formé par ces fissures. Ce tableau est plein de craquelures (Ac. 1878) :
• Elles [des pièces en faïence] sont d'une pâte très lisse, recouverte d'un beau vernis sans craquelure qui leur donne un ton ivoiré très agréable.
G. FONTAINE, La Céram. fr., 1965, p. 89.
— P. anal. Fente, ride. Les terrains frémissent sous les caresses du feu central (...) La croûte de terre se fend en violentes craquelures comme un gâteau trop poussé (VERNE, Enf. Cap. Grant, t. 3, 1868, p. 115). De fines craquelures striaient imperceptiblement la peau des tempes et faisaient la chair plus fragile autour des paupières (MARTIN DU G., Thib., Consult., 1928, p. 1077).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1857 (FLAUB., Mme Bovary, t. 1, p. 54). Dér. de craqueler; suff. -ure. Fréq. abs. littér. :18.
craquelure [kʀaklyʀ] n. f.
ÉTYM. 1857; de craqueler.
❖
1 Fendillement du vernis, de l'émail d'une porcelaine, d'un tableau. ⇒ Craqueler (craquelé, n. m.). || Un réseau de craquelures.
2 Par anal. ⇒ Fente, ride, sillon. || Terrain couvert de craquelures. — Craquelures du front, du cou.
1 Elle montrait son cou très long où des craquelures marquaient l'âge de la femme.
Alphonse Daudet, l'Immortel, p. 9.
2 Les chaussures avaient raidi et le soleil accusait les craquelures du cuir.
S. Beckett, Nouvelles, p. 82.
Encyclopédie Universelle. 2012.