côtier, ière [ kotje, jɛr ] adj.
• 1376; de côte
♦ Qui est relatif aux côtes, au bord de la mer. Navigation côtière. ⇒ bornage, cabotage. Bateau côtier, et subst. un côtier. — Fleuve côtier, dont la source est proche de la côte. Région côtière.
● côtier, côtière adjectif (ancien français coste, côte) Relatif aux rivages de la mer ; qui se pratique, qui se trouve sur les côtes : Pêche côtière. ● côtier, côtière (expressions) adjectif (ancien français coste, côte) Fleuve côtier, fleuve peu important dont la source est peu éloignée de l'embouchure.
côtier, ère
adj. (et n.)
d1./d Relatif au bord de mer; proche des côtes. Population côtière.
— Fleuve côtier, qui prend sa source près de la côte.
d2./d (Madag.) Relatif aux populations malgaches autres que les Merina, nommées ainsi même si elles vivent loin de la côte.
|| Subst. Les Côtiers.
⇒CÔTIER, IÈRE, adj. et subst. masc.
A.— Qui a rapport aux côtes du littoral :
• Les passagers du « Duncan » débarquèrent sans difficulté sur un rivage absolument désert. Des falaises à bandes stratifiées formaient une ligne côtière haute de soixante à quatre-vingts pieds.
VERNE, Les Enfants du capitaine Grant, t. 2, 1868, p. 65.
SYNT. Navire, pilote, trafic côtier; fleuve côtier (dont la source est proche de la mer); bande, navigation, pêche, population, région côtière; eaux côtières.
— Emploi subst., vieilli. Bateau qui navigue près des côtes. Pilote qui connaît bien les côtes. Habitant de la côte.
Rem. Attesté ds Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr.
B.— Qui a rapport à une montée. Cheval côtier. Cheval attelé en renfort pour monter une côte. Les bons vieux chevaux côtiers (LÉAUTAUD, Journal litt., 1907-09, p. 49).
— Empl. subst., vieilli. Cheval de renfort; homme qui le conduit (cf. FRANCE 1907). ,,Routier bon dans les côtes, « grimpeur » (cycl. 1927)`` (ESN. 1966).
Prononc. et Orth. :[kotje], fém. [-]. Ds Ac. 1694 et 1718 sous l'anc. forme costier; ds Ac. 1740-1932 sous la forme moderne. Cf. côte1. Étymol. et Hist. 1. 1250 costier adj. « parent en ligne collatérale » (Ass. de Jér., t. II, p. 266 ds GDF. Compl.) seulement en a. fr.; 2. a) 1376 terres cotieres (BEAUVILLÉ, Documents Picardie, t. 2, p. 91); b) 1690 pilote costier (FUR., s.v. pilote). Dér. de l'a. fr. coste, côte2; suff. -ier. Fréq. abs. littér. :32. Bbg. FOULET (L.). Fleuve et rivière. Rom. Philol. 1948/49, t. 2, pp. 293-295.
côtier, ière [kotje, jɛʀ] adj.
ÉTYM. 1376; costier, 1250; de 3. côte.
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1 Qui est relatif aux côtes, au bord de la mer. || La ligne côtière. || Profil côtier. || Navigation côtière. ⇒ Bornage (vx), cabotage. || Bateau côtier, et n. m., un côtier : bateau qui ne s'éloigne pas des côtes. || Pilote côtier, et, n. m., un côtier. — Pêche côtière. — Fleuve côtier : fleuve dont la source est proche de la côte. — Région côtière. || Le versant côtier d'une montagne (→ Bordure, cit. 2). || Batterie côtière.
2 Qui est relatif à une côte, à une montée. || Cheval côtier, et, n. m., un côtier : cheval de renfort pour monter une côte.
♦ Par ext. Celui qui conduit un cheval côtier.
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HOM. (Du fém.) Côtière.
Encyclopédie Universelle. 2012.