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coprah

copra ou coprah [ kɔpra ] n. m.
• 1866; copra 1602; port. copra, lui-même empr. à un dial. tamoul koppara
Amande de coco décortiquée. Huile de copra.

coprah ou copra nom masculin (du tamoul kopparā) Amande de coco prête pour l'extraction d'une huile (huile de coprah), utilisée comme aliment et en savonnerie. ● coprah ou copra (difficultés) nom masculin (du tamoul kopparā) Orthographe Les deux orthographes sont correctes. La forme avec h(coprah) est plus usuelle.

coprah ou copra
n. m.
d1./d Albumen de coco mûr dont on extrait diverses matières grasses.
d2./d (Viêt-nam) Amande de coco séchée.

⇒COPRAH, subst. masc.
Amande desséchée de la noix de coco, employée en pâtisserie, et dont on extrait une huile utilisée dans l'alimentation et pour la fabrication du savon. Du tourteau de coprah (Quelques aspects l'équip. agric. Fr., 2, 1951, p. 17).
Prononc. et Orth. :[]. Var. la plus attestée, coprah ds Lar. 19e-Lar. Lang. fr., LITTRÉ, GUÉRIN 1892, ROB.; copra ds Lar. 19e Lar. Lang. fr., GUÉRIN 1892, ROB.; var. francisée, copre ds BESCH. 1845, Lar. 19e, LITTRÉ, GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill. et QUILLET 1965. Étymol. et Hist. 1602 copra (A. COLIN, Histoire des Drogues [trad. d'un texte lat., lui-même adapté d'un texte port.], p. 158 ds ARV., p. 199); 1845 copre (BESCH.) — 1892 GUÉRIN; 1869 coprah (Lar. 19e). Empr. au port. copra (dep. 1563, GARCIA DA ORTA, Coloquios ds DALG. t. 1 1919, source de A. Colin, supra), lui-même empr. au malayalam (dial. tamoul) koppara. La forme coprah est peut-être due à l'infl. de l'anglo-indien coprah (v. DALG.; ARV., pp. 199-201; KÖNIG, p. 77; FEW t. 20, p. 102b). Fréq. abs. littér. :5. Bbg. ARV. 1963, pp. 199-201.

copra ou coprah [kɔpʀa] n. m.
ÉTYM. 1602, copra; copre, 1845; coprah, 1869; empr. au port. copra, lui-même empr. au malayalam (langue dravidienne du Sud de l'Inde) koppara; la forme coprah est peut-être due à l'anglo-indien coprah.
Albumen de la noix de coco décortiquée. || Huile, tourteau de coprah.
1 (…) pour y transiter des sacs de coprah à l'odeur exécrable, et des fûts d'huiles oléagineuses qui sentent tout aussi mauvais (…)
H. Bosco, Un rameau de la nuit, p. 41.
2 En dehors de la saison du café (environ deux mois) le coprah occupe en permanence la population des Îles : les cocos secs sont ramassés au pied des arbres (avec la pointe de la machette), lancés en tas comme avec une fronde, et décortiqués sur place à l'aide d'un pieu planté en terre. Les noix sont ensuite ouvertes d'un coup de machette, la pulpe blanche extraite avec un couteau très court à large lame, puis mises à sécher.
Bernard Moitessier, Cap Horn à la voile, p. 148-149.

Encyclopédie Universelle. 2012.