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contrevallation

contrevallation [ kɔ̃trəvalasjɔ̃ ] n. f.
• 1676; de contre- et lat. vallatio « retranchement »
Fortif. Fossé, retranchement autour d'une place forte.

contrevallation nom féminin (bas latin vallatio, palissade) Ligne de défense établie par l'assiégeant pour se garder contre les sorties de l'assiégé.

⇒CONTREVALLATION, subst. fém.
[P. oppos. à circumvallation] Fossé et retranchement que font les assiégeants autour d'une place pour empêcher les sorties. Peu à peu [Scipion] se rapprochait de Numance. Il finit par l'entourer d'une circonvallation d'une lieue d'étendue, et d'une contrevallation de deux lieues (MICHELET, Hist. romaine, t. 2, 1831, p. 108).
Prononc. et Orth. :[(l)]. Ds Ac. 1718-1932. Écrit avec un trait d'union uniquement ds LAND. 1834. Transcrit avec [ll] double ds FÉR. Crit. t. 1 1787, LAND. 1834, GATTEL 1841, NOD. 1844, BESCH. 1845, LITTRÉ, DG, BARBEAU-RODHE 1930, WARN. 1968. Avec [l] simple ds Lar. Lang. fr. Avec [l] ou [ll] ds Pt ROB. Cf. contre-. Étymol. et Hist. 1676 (FÉLIBIEN Dict., p. 635). Composé de contre- et du b. lat. vallatio « palissade », dér. de vallare « entourer de palissades, fortifier » (cf. aussi circonvallation qui a pu servir de modèle à ce mot). Fréq. abs. littér. :2. Bbg. Archit. 1972, p. 173.

contrevallation [kɔ̃tʀəva(l)lɑsjɔ̃] n. f.
ÉTYM. 1676; de contre-, et lat. vallatio « retranchement ».
Techn. (fortif.). Fossé, retranchement autour d'une place forte.
0 Sans qu'il eût fait ni lignes de circonvallation, ni de contrevallation.
Racine, les Campagnes de Louis XIV.

Encyclopédie Universelle. 2012.