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contrebas

contrebas (en) [ ɑ̃kɔ̃trəba ] loc. adv.
• v. 1382; de contre- et bas
À un niveau inférieur. La route passe en contrebas. Loc. prép. « la chaumière se trouvant en contrebas de ce chemin » (Loti). ⊗ CONTR. Contre-haut (en).

contrebas nom masculin Littéraire. Partie située à un niveau inférieur. ● contrebas (expressions) nom masculin En contrebas, à un niveau inférieur : En contrebas de la maison, vous avez un chemin.

contrebas (en)
loc. adv. à un niveau inférieur. Talus en contrebas.

⇒CONTREBAS, subst. masc.
Partie située à un niveau inférieur. Nous parvenons à un contre-bas inondé (GIDE, Voy. Congo, 1927, p. 706). Le quatrième [côté] était une murette au contre-bas bordé d'une double rangée de vieux frênes percés par les mille aiguilles du soleil (MALÈGUE, Augustin, t. 1, 1933, p. 197). Il fallut stationner un long temps dans ce contrebas du boulevard des Capucines (DRIEU LA ROCH., Rêv. bourg., 1939, p. 111).
En contrebas de, loc. prép., À un niveau inférieur à. En contrebas, loc. adv. À un niveau inférieur :
Renée comprit alors ce tourbillonnement des jupes, ce piétinement des jambes. Elle était placée en contrebas, elle voyait la furie des pieds, le pêle-mêle des bottes vernies et des chevilles blanches.
ZOLA, La Curée, 1872, p. 579.
Prononc. et Orth. :[]. Écrit avec un trait d'union ds Ac. 1762-1878; cf. aussi FÉR. Crit. t. 1 1787, LAND. 1834, GATTEL 1841, NOD. 1844. BESCH. 1845, LITTRÉ, DG, Lar. 19e et Nouv. Lar. ill. Écrit en 1 seul mot ds Ac. 1932; cf. aussi à partir de Lar. 20e, tous les dict. mod. tels que ROB., Lar. encyclop., Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. Ca 1382 adv. (J. D'ARRAS, Mélusine, 385 ds DELB. Notes :[...] regarda contrebas), qualifié de ,,vieilli`` ds MIÈGE 1688 (d'apr. FEW t. 2, p. 1112b), surtout empl. en archit. d'apr. Trév. 1704; av. 1544 en contrebas (Marot d'apr. FEW) attest. isolée, repris dep. BOISTE 1819. Composé de contre- et de bas. Fréq. abs. littér. :136.

Encyclopédie Universelle. 2012.