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connerie

connerie [ kɔnri ] n. f.
• 1845; de con, fig. « imbécile » (cf. conart XIIIe); lat. cunnus
1Bêtise, crétinisme. « Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre étalon » (M. Audiard, « Le cave se rebiffe », film).
2Fam. Imbécillité, absurdité. cucuterie. Tout ça c'est des conneries ! bêtise. « Quelle connerie, la guerre » (Prévert). Action, parole inepte. couillonnade. Faire, dire des conneries. Arrête tes conneries. Erreur. bourde.

connerie nom féminin Populaire Stupidité. Parole, action idiotes, stupides.

connerie
n. f. Fam. et vulg. Bêtise, stupidité. Tu racontes des conneries.

⇒CONNERIE, subst. fém.
Fam., vulg. Bêtise. Dire, écrire, faire une connerie, des conneries. Où ai-je écrit que La Fontaine « rimait chichement », ou quelque connerie semblable? (GIDE, Journal, 1944, p. 273). Nous aussi nous avons fait des conneries à son âge (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 280) :
« San-Antonio, te v'là encore parti pour gagner le canard. Quand tu restes dix minutes sans faire une connerie, tu te mets à racler le sol comme un taureau qui a repéré l'Ursula Andress des vaches... »
SAN ANTONIO, J'ai bien l'honneur de vous buter, Paris, Fleuve Noir, 1971, p. 168.
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1865 conn'ri' (Chanson de Mouchebœuf, manuscrit ds L. LARCHEY, Dict. hist., étymol. et anecdotique de l'arg. parisien, 1873, p. 101). Dér. de con; suff. -erie. Fréq. abs. littér. :58.

connerie [kɔnʀi] n. f.
ÉTYM. 1845, Flaubert (Correspondance, Pl., t. I, p. 239), dans un sens probablt érotique; de con, II.
Familier.
1 Imbécillité, absurdité; bêtise.Tout ça, c'est de la connerie, de la connerie en branche ! || Il est d'une connerie insondable.
1 Voir quoi ? Quels juges ? C'est pas maintenant que tu vas aller te dénoncer. Ça serait de la vraie connerie.
Jean Genet, Querelle de Brest, p. 316 (1953).
2 Tâche (…) qu'elle ne soit ni moche ni trop conne, la fille.
— J'essaierai, dit Albert. Pour ce qui est du minois, je m'y connais, mais la connerie, c'est parfois insondable.
R. Queneau, les Fleurs bleues, p. 102.
2 Action ou parole inepte. || Faire, dire des conneries. || Arrête tes conneries !
3 Veux-tu qu'on aille au cinéma ?
— Pour voir des conneries ? merci.
R. Queneau, le Dimanche de la vie, p. 152.
4 Pourquoi j'aurais pas confiance en vous ? Vous avez été gentil avec les petites. Et puis maintenant j'en peux plus. Je fais peut-être une connerie, mais je n'en peux plus.
Claude Simon, le Vent, p. 79.
Situation, chose absurde. || « Quelle connerie la guerre » (Prévert, « Barbara »).

Encyclopédie Universelle. 2012.