connaissable [ kɔnɛsabl ] adj.
• conisavle 1220; de connaître
♦ Qui peut être connu. « il reste l'univers absurde [...] dont l'impérieuse présence n'est à l'échelle de rien qui soit connu ou connaissable » (Cl. Mauriac).
⊗ CONTR. Inconnaissable.
● connaissable adjectif Qui peut être connu : Les notions de temps et d'espace ne sont pas directement connaissables.
⇒CONNAISSABLE, adj.
A.— Vieilli. [Le plus souvent en parlant d'une pers.] Qui peut être reconnu (cf. reconnaissable). La fièvre et la toux (...) font un ravage affreux sur cette pauvre figure; il n'est plus connaissable (E. DE GUÉRIN, Lettres, 1837, p. 144).
B.— PHILOS. ou cont. philos., lang. littér. Qui peut être connu :
• 1. La science est une économie de temps et d'efforts obtenue par un procédé qui rend les faits rapidement connaissables et intelligibles;
Ch.-V. LANGLOIS, Ch. SEIGNOBOS, Introd. aux ét. hist., 1898, p. 228.
— Emploi subst. masc. avec valeur de neutre. Le connaissable p. oppos. à l'inconnaissable. Ce qui peut être connu :
• 2. ... il serait bon de définir une sorte de métaphysique plus modeste, qui serait une cosmologie du connaissable, au delà de l'observable.
RUYER, La Cybernétique, 1954, p. 220.
Prononc. et Orth. :[
]. N'est admis que ds Ac. 1694-1798 (sous l'anc. forme) puis Ac. 1932 (sous la forme mod.). Cf. connaître. Étymol. et Hist. 1. 1220 conisavle « qui peut être connu » (Ch. du sire d'Aengien, Ghislenghien, Arch. du roy. de Belg. ds GDF.); 2. 1235 cognissables « qui peut être reconnu » (Ch. de 1235, Cathédrale de Metz, n° 9, Arch. de la Moselle, ibid.). Dér. de connaître; suff. -able. Fréq. abs. littér. :32.
]. N'est admis que ds Ac. 1694-1798 (sous l'anc. forme) puis Ac. 1932 (sous la forme mod.). Cf. connaître. Étymol. et Hist. 1. 1220 conisavle « qui peut être connu » (Ch. du sire d'Aengien, Ghislenghien, Arch. du roy. de Belg. ds GDF.); 2. 1235 cognissables « qui peut être reconnu » (Ch. de 1235, Cathédrale de Metz, n° 9, Arch. de la Moselle, ibid.). Dér. de connaître; suff. -able. Fréq. abs. littér. :32.
connaissable [kɔnɛsabl] adj.
ÉTYM. 1220, conisavle; cognissables, 1235; de connaître.
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1 Qui peut être connu. || Pour l'agnostique, l'absolu n'est pas connaissable.
0.1 Toutes conversations noyées, il reste l'univers absurde des petites flammes courtes dont l'impérieuse présence n'est à l'échelle de rien qui soit connu ou connaissable.
Claude Mauriac, le Dîner en ville, p. 255.
♦ N. m. || Le connaissable et l'inconnaissable.
2 Vx (langue class.). Personnes. Qui peut être reconnu. || Il n'est plus connaissable. ⇒ Reconnaissable.
1 Mme de Rochefort est changée à n'être pas connaissable (…)
Mme de Sévigné, 553, 1er juil. 1676.
♦ Connaissable à… : qui peut être connu pour ce qu'il est par…
2 Dieu, pour rendre le Messie connaissable aux bons et méconnaissable aux méchants, l'a fait prédire en cette sorte.
Pascal, Pensées, XII, 758.
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CONTR. Inconnaissable, incognoscible.
Encyclopédie Universelle. 2012.