Akademik

congé

congé [ kɔ̃ʒe ] n. m.
cumgiet Xe; lat. commeatus « action de s'en aller », de meare « circuler »
I
1Vx Autorisation, permission de partir. Mod. Loc. Donner congé à qqn. Prendre congé : saluer les personnes à qui l'on doit du respect, avant de les quitter (cf. Faire ses adieux). « je voudrais prendre congé de moi-même. Je me suis décidément assez vu » (A. Gide).
2(XVe milit.) Permission de s'absenter, de quitter un service, un emploi, un travail. Congé d'un militaire. permission . Congé de maladie. repos. Congé de maternité. Congé parental. Congé de formation. Congé sans solde (cf. Mise en disponibilité). Congé sabbatique. Congé annuel. vacances.
Loc. Congés payés, auxquels les salariés ont droit annuellement. Par ext. (péj.) Les salariés en vacances. Absolt Prendre une semaine de congé. Être en congé.
3(XIIIe) Avec le poss. Autorisation de cesser, invitation à quitter un service à gages. démission, renvoi. Un domestique qui demande son congé. Son patron lui donnera son congé (cf. Ses huit jours). congédiement, licenciement.
4(1611) Acte par lequel une partie fait connaître à l'autre sa volonté de résilier un bail. Donner congé à un locataire. Accepter le congé.
5Dr. fiscal Titre de circulation permettant de transporter (après paiement) des marchandises soumises à certains droits indirects. Congé pour le transport des vins. laissez-passer. Mar. Congé de navigation. passeport . Le congé fait partie des papiers de bord.
II(1680; lat. commeatus « passage ») Moulure concave, en quart de cercle ( cavet) raccordant deux saillies d'un élément d'architecture. ⊗ CONTR. Occupation, 1. travail.

conge nom masculin (latin congius, mesure pour les liquides) Récipient à fermeture hermétique, dans lequel se fait le mélange destiné à la préparation des liqueurs.

congé
n. m.
d1./d Permission de se retirer. Prendre congé: saluer des personnes avant de partir.
d2./d Permission de s'absenter, de quitter momentanément son travail. Congé de maladie. Les congés annuels. Avoir deux jours de congé.
|| Les congés payés: les vacances payées auxquelles a droit chaque année un salarié.
d3./d (Toujours employé avec le possessif.) Demander son congé: demander à quitter définitivement son emploi. Donner son congé à qqn, le renvoyer.
d4./d DR En matière de louage, déclaration écrite ou orale par laquelle l'une des parties signifie à l'autre qu'elle veut mettre fin au contrat. Donner congé à un locataire.
d5./d Attestation de paiement des droits de circulation frappant certaines marchandises (alcools, notam.).
d6./d TECH évidement.

⇒CONGE, subst. masc.
A.— DISTILL. Appareil où se fait le mélange destiné à la préparation des liqueurs.
Rem. Attesté ds les dict. du XXe s. dont Ac. 1932.
B.— MÉTROL. ROMAINE. Mesure de capacité pour les liquides, valant un peu plus de trois litres. Le conge romain était une mesure empruntée des Grecs (Ac. 1835).
P. plaisant. [Rufus, mangeur, à l'aubergiste :] Encore un conge, [Psyllium] Bon train! (J. RICHEPIN, La Martyre, 1898, p. 51).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1550 « mesure de capacité chez les Romains » (L. FUSCHS, Hist. des plantes mis en commentaires... et nouvellement traduict de Latin en Françoys [par G. Guéroult]). Empr. au lat. class. congius « mesure pour les liquides [3 1 1/4] »; cf. le dér. congiarium « vase qui contient un conge ».

conge [kɔ̃ʒ] n. m.
ÉTYM. 1545; du lat. congius.
1 Hist. rom. Mesure de capacité (3,25 l) chez les Romains.
2 Anciennt. S'est dit de divers récipients.(1907). Techn. Récipient de cuivre où se font les mélanges pour la préparation des liqueurs.

Encyclopédie Universelle. 2012.