columbarium [ kɔlɔ̃barjɔm ] n. m.
• 1752 antiq.; mot lat. « colombier »
♦ Édifice où l'on place les urnes cinéraires. Des columbariums.
● columbarium nom masculin (latin columbarium, colombier) Bâtiment pourvu de niches où sont conservées les urnes contenant les cendres des personnes incinérées.
columbarium
n. m. édifice qui reçoit les urnes cinéraires. Des columbariums.
⇒COLUMBARIUM, subst. masc.
A.— ANTIQ. ROMAINE. Bâtiment contenant des niches pour les urnes funéraires, réservé aux esclaves et aux affranchis. Des trous étaient creusés, pareils à ceux des urnes dans les columbariums (FLAUBERT, Salammbô, t. 1, 1863, p. 118).
— Mod. [Dans les cimetières où l'on pratique l'incinération] Édifice où sont conservées les urnes cinéraires. Des murs immenses, recouverts de cartonniers, et qui ressemblent un peu au columbarium du Père-Lachaise (G. DUHAMEL, Confession de minuit, 1920, p. 11).
B.— P. anal. La masse fantastique des grands buildings- columbariums (FARGUE, Le Piéton de Paris, 1939, p. 68).
Prononc. et Orth. :[]. Pour la finale cf. album. Pour la prononc. par [] de la 2e syll., cf. KAMM. 1964, p. 161 : ,,On dit [] dans la prononciation francisée des mots latins : secundo, undecimo, De Profundis. De même umbre (écrit aujourd'hui ombre), umbracule, umbraculiforme, lumbago, columbarium, rumb (ou rhumb), rumbé.`` Ds Ac. 1932, sous la forme columbarium. Var. graph. francisée columbarium (cf. E. et J. DE GONCOURT, Mme Gervaisais, 1869, p. 115; G. SAND, Correspondance, t. 4, 1812-76, p. 48; Arts et litt. dans la société contemp., 1935, p. 2006). Au plur. des columbaria ds GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill. et ROB.; des columbariums ou columbaria ds QUILLET 1965 et ds Lar. 20e qui note cependant sa préférence pour a. L'ensemble des dict. donnent encore la forme fr. colombaire pour laquelle ils renvoient gén. à columbarium. La seule transcr. de cette forme se rencontre ds LITTRÉ et Lar. Lang. fr. : []. Cette forme a elle-même une var. latinisante columbaire indiquée ds LITTRÉ, ROB. et ROB. Suppl. 1970. Étymol. et Hist. 1752 columbaire ou columbarium (Trév.). Empr. au lat. class. columbarium « colombier » qui, p. anal. de forme avec les cavités ou boulins où se nichent les pigeons dans un colombier, désignait également la niche ou l'ensemble des niches où l'on plaçait les urnes funéraires, ce sens étant souvent attesté dans les inscriptions (TLL s.v., 1734, 5 et sqq.). Fréq. abs. littér. :13. Bbg. Archit. 1972, p. 148.
columbarium [kɔlɔ̃baʀjɔm] n. m.
ÉTYM. 1752, antiq.; lat. columbarium, proprt « colombier ».
❖
1 Antiq. rom. Bâtiment sépulcral qui contenait des niches propres à recevoir des urnes mortuaires.
2 Mod. Édifice où l'on place les urnes cinéraires (dans les cimetières où se pratique l'incinération). || Le columbarium du Père-Lachaise. Au plur. || Des columbaria ou (plus cour.) des columbariums. — REM. On dit parfois aussi colombaire ou columbaire (rare).
Encyclopédie Universelle. 2012.