coing [ kwɛ̃ ] n. m.
• 1552; cooing v. 1170, le g d'apr. cognassier; cooin 1138; lat. cotoneum; gr. kudonia (mala) « (pomme) de Cydonia »
♦ Fruit du cognassier, âpre et cotonneux. Les coings ne se consomment que cuits. Confiture, compote, pâte (⇒ cotignac) , gelée de coings. — Loc. fam. Être jaune comme un coing : avoir le teint très jaune.
⊗ HOM. Coin.
● coing nom masculin (latin cotoneum, du grec kudônia, de Kydonia, nom propre) Fruit du cognassier, de couleur jaune, ayant la forme d'une grosse poire, un goût âpre, la peau veloutée. ● coing (expressions) nom masculin (latin cotoneum, du grec kudônia, de Kydonia, nom propre) Pâte de coings, marmelade de coings séchée à l'étuve, détaillée en morceaux et roulée dans du sucre cristallisé. ● coing (homonymes) nom masculin (latin cotoneum, du grec kudônia, de Kydonia, nom propre) coin nom masculin khoin nom masculin
coing
n. m. Fruit du cognassier, en forme de poire, de couleur jaune, au goût âpre, consommé surtout en gelée et en pâte.
⇒COING, subst. masc.
Fruit du cognassier, ayant la forme d'une poire, de couleur jaune. Confiture de coing; gelée, pâte de coing; sirop de coing.
— Loc. fam. Jaune comme un coing. Madame Grandet était une femme sèche et maigre, jaune comme un coing (BALZAC, Eugénie Grandet, 1834, p. 36).
Prononc. et Orth. :[
]. Ac. 1694-1798 : Coin avec la précision : ,,il s'écrit aussi coing mais on ne prononce pas le g``. Ac. 1835-1932 : forme moderne. On rencontre encore la forme coin ds FÉR. Crit. t. 1 1787 (,,On écrivait autrefois coing``), ds GATTEL 1841 à côté de coing. Cf. au contraire ds LAND. 1834 : ,,Coing et non pas coin``. Homon. : coin. Étymol. et Hist. XIe s. codoin (Gloses de Raschi d'apr. LÉVY Trésor); ca 1170 cooing (G. DE BERNEVILLE, S. Gilles, éd. G. Paris et Bos, 1925). Empr. au lat. impérial 
« coing » (class. cotoneum malum, Caton), prob. déformation du gr. 
[
ou 
] pommes de Kydonia en Crète (La Canée), cf. CHANTRAINE, s.v. 
. Fréq. abs. littér. :48.
]. Ac. 1694-1798 : Coin avec la précision : ,,il s'écrit aussi coing mais on ne prononce pas le g``. Ac. 1835-1932 : forme moderne. On rencontre encore la forme coin ds FÉR. Crit. t. 1 1787 (,,On écrivait autrefois coing``), ds GATTEL 1841 à côté de coing. Cf. au contraire ds LAND. 1834 : ,,Coing et non pas coin``. Homon. : coin. Étymol. et Hist. XIe s. codoin (Gloses de Raschi d'apr. LÉVY Trésor); ca 1170 cooing (G. DE BERNEVILLE, S. Gilles, éd. G. Paris et Bos, 1925). Empr. au lat. impérial « coing » (class. cotoneum malum, Caton), prob. déformation du gr. [ ou ] pommes de Kydonia en Crète (La Canée), cf. CHANTRAINE, s.v. . Fréq. abs. littér. :48.
coing [kwɛ̃] n. m.
ÉTYM. 1552; cooing, v. 1170, le g d'après cognassier; cooin, 1138; lat. cotoneum, grec Kudonia (mala) « pomme de Cydonea ».
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♦ Fruit du cognassier greffé, âpre et astringent. ⇒ Cognasse. || Les coings ne se consomment que cuits. || Confiture de coings. ⇒ Cotignac. || Gelée, pâte de coings. || Sirop de coing employé en médecine comme édulcorant. || La bandoline était préparée avec des pépins de coings.
1 Noué rouillé comme un falot
Et cahotant comme un éclair
Le coing réserve sa saveur.
Éluard, le Livre ouvert, II, in Pl., t. I, p. 1085.
➪ tableau Noms de fruits.
♦ ☑ Fig. et fam. Être jaune comme un coing : avoir le teint très jaune.
2 (…) une petite femme maigre, souffreteuse, jaune comme un coing (…)
Alphonse Daudet, le Petit Chose, I, V.
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DÉR. Cognasse.
HOM. Coin, coint.
Encyclopédie Universelle. 2012.