claquage [ klakaʒ ] n. m.
• 1895; de claquer
1 ♦ Méd. Accident musculaire (déchirure, élongation) dû à un effort excessif. Le coureur, victime d'un claquage, a dû abandonner.
2 ♦ Électr. Destruction d'un matériau sous l'effet d'un champ électrique ou de la chaleur. Claquage d'un condensateur. Claquage thermique.
● claquage nom masculin Rupture partielle, accidentelle d'un muscle. Lors de la mouture, production des gruaux fins à partir des semoules blanches ou peu vêtues. Processus, dû à un champ électrique, qui transforme brusquement tout ou partie d'un milieu isolant en un milieu conducteur. ● claquage (difficultés) nom masculin Sens Ne pas confondre ces deux mots. 1. Claquage = distension d'un muscle ou d'un tendon. 2. Claquement = bruit produit par ce qui claque.
claquage
n. m.
d1./d Rupture de fibres musculaires à la suite d'un violent effort.
d2./d ELECTR Perforation de l'isolant d'un condensateur ou d'un transformateur soumis à un champ électrique trop intense.
⇒CLAQUAGE, subst. masc.
A.— MÉD., SP.
1. [En parlant d'un athlète ou d'un cheval] Déchirures de fibres musculaires ou tendineuses dues à un effort brutal et intense. Il se savait incapable, à la suite d'un claquage, de tenir son rang (L'Auto, 18 sept. 1933, p. 4 ds A.-O. GRUBB, French sports neologisms, 1937, p. 26; cf. claquer1 II B 1).
2. P. ext., fam. Effondrement dû à une fatigue extrême, physique, nerveuse ou intellectuelle (cf. claquer1 II C).
Rem. Attesté ds Lar. Lang. fr.
B.— Technique
1. ÉLECTR. Percement d'un isolant à la suite d'une tension excessive (cf. Journal de chim. et de phys., 1935, p. 142).
2. Cf. claquage cordonn. dér. sous claquer2.
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1901 méd. sportive (Le Sport universel illustré, 21 déc., 810b ds QUEM. Fichier). Dér. de claquer1; suff. -age. Bbg. DUB. Dér. 1962, p. 30. — QUEM. Fichier.
claquage [klakaʒ] n. m.
ÉTYM. 1901; de 1. claquer.
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1 (1895, in Petiot). Méd., sports. « Accident musculaire (déchirement, élongation) dû au surentraînement ou à un effort excessif » (Petiot). || Le coureur, victime d'un claquage, a dû abandonner.
1 La plante des pieds lui faisait toujours mal et le haut des cuisses, tout près des hanches, mais il n'avait ni blessure ni claquage musculaire, quelques ampoules seulement (…)
A. Lanoux, le Commandant Watrin, p. 33.
2 Fam. Effondrement provoqué par une fatigue extrême.
2 Quelque temps après son ami était tombé mystérieusement malade. Il avait trop travaillé. Ses recherches n'avançaient pas. Claquage, anémie cérébrale.
Maurice Clavel, le Tiers des étoiles, p. 165.
3 Électr. Destruction d'un matériau sous l'effet d'un champ électrique ou de la chaleur. || Claquage d'un condensateur. || Claquage thermique.
Encyclopédie Universelle. 2012.