BRISTOL
BRISTOL
Ville britannique située dans le comté de Gloucestershire, sur le fleuve Avon, à proximité de l’estuaire de la Severn.
En dépit de conditions de navigation difficiles (très forte ampleur de la marée dans l’estuaire), Bristol doit sa fortune à son activité portuaire; elle fut du XIIIe au XVIIIe siècle le second port anglais après Londres et, à partir du XVIIIe siècle, un grand port colonial. À Portishead et Avonmouth, des bassins à flot littoraux datant du XIXe siècle complètent le vieux port d’amont situé en pleine ville. Toutes les installations portuaires appartiennent à la municipalité. Les importations consistent en sucre, tabac, cacao, thé, bananes, vins, bois, produits pétroliers raffinés et minerais non ferreux. Les exportations se composent surtout de produits industriels en provenance des Midlands.
De nombreuses industries transforment les produits importés: raffineries de sucre, manufactures de tabac, fabriques de papiers et bristols, chocolateries, usines de traitement des pyrites (premier centre britannique pour le zinc et le plomb), de traitement du phosphore, fabriques d’engrais agricoles et d’acide sulfurique.
L’aéronautique a été introduite à Bristol dans les années trente afin de décentraliser une industrie d’importance stratégique. Une firme de constructions aéronautiques (qui a participé à la fabrication de l’avion Concorde) est maintenant, à Filton, le premier employeur de l’agglomération. Depuis 1960, de grosses unités industrielles se sont installées sur des terrains marécageux le long de la côte: centrales thermonucléaires de Berkeley et Oldbury, industrie chimique lourde de Severnside (engrais, fabrication de matières plastiques à partir d’éthylène liquide expédié par pipe-line de la raffinerie de Fawley).
Bristol a aussi d’importantes fonctions tertiaires: commerce de gros, journaux, université, collège technique; la présence de compagnies d’assurances et d’établissements financiers en font le deuxième centre financier du Royaume-Uni après Londres.
La population de Bristol diminue (443 000 hab. en 1951, 376 146 selon l’estimation de 1991) du fait du desserrement des vieux quartiers du centre et de la redistribution de leurs habitants en banlieue. La ville d’eaux de Bath, annexe résidentielle de Bristol, possède aussi un collège technique.
bristol [ bristɔl ] n. m.
• 1836; mot angl., de Bristol board « carton (originaire) de Bristol »
♦ Papier fort et blanc, employé pour le dessin, les cartes de visite. — Par ext. Carte de visite ou d'invitation. Envoyer un bristol.
● bristol nom masculin (de Bristol, nom propre) Papier ou carton rigide fabriqué avec de la pâte chimique, utilisé pour les cartes de visite. Vieux. Carte de visite ou d'invitation.
Bristol
n. m. Carton mince d'aspect satiné, utilisé notam. pour les cartes de visite. Chemise de bristol.
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Bristol
port du S.-O. de la G.-B.; 370 300 hab.; ch.-l. du comté d'Avon. Centre industr.
— égl. St. Mary Redcliffe (XIVe-XVe s.); cath., abbatiale (XIIe s., reconstruite du XIIIe au XIXe s.).
— Le canal de Bristol, golfe de l'Atlant., sépare le pays de Galles et la Cornouailles.
⇒BRISTOL, subst. masc.
Carton de qualité supérieure :
• Carton fabriqué directement de pâte d'une seule épaisseur; c'est ce procédé de fabrication qui donne au bristol son épais plus transparent. Bristol français : carton collé de belle qualité.
Ch.-L. CARABELLI, [Lang. de l'impr.].
— P. méton. Carte de visite en bristol. Sur un bristol un mot fort aimable (CENDRARS, Le Lotissement du ciel, 1949, p. 215).
Rem. Attesté dans les dict. gén. à partir de Lar. 19e, sauf dans LITTRÉ, Ac. 1878, DG, l'emploi p. méton. à partir de Lar. 20e, sauf dans Ac. 1932.
Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1. 1836 (cartes de visite) en Bristol (Le Caprice, p. 26, c. 1 dans BONN.); 1879, 5 janv. morceau de bristol (Le Soir, p. 4, c. 3, ibid.); 2. 1892 p. méton. « carte de visite » (CLARETIE, Américaine, p. 266, ibid.). Empr. au premier élément de l'angl. Bristol(-)board « sorte de carton » composé du topon. Bristol, ville et port d'Angleterre où on fabrique du papier et du carton, et de board attesté au sens de « carton » dep. 1809 dans NED. Fréq. abs. littér. :10.
]. Étymol. et Hist. 1. 1836 (cartes de visite) en Bristol (Le Caprice, p. 26, c. 1 dans BONN.); 1879, 5 janv. morceau de bristol (Le Soir, p. 4, c. 3, ibid.); 2. 1892 p. méton. « carte de visite » (CLARETIE, Américaine, p. 266, ibid.). Empr. au premier élément de l'angl. Bristol(-)board « sorte de carton » composé du topon. Bristol, ville et port d'Angleterre où on fabrique du papier et du carton, et de board attesté au sens de « carton » dep. 1809 dans NED. Fréq. abs. littér. :10.BBG. — BEHRENS Engl. 1927, p. 110. — BONN. 1920, p. 18.
bristol [bʀistɔl] n. m.
ÉTYM. 1836; mot angl. de Bristol board « carton de Bristol », ville d'Angleterre où ce papier fut fabriqué.
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1 Papier fort et blanc, employé pour le dessin, les cartes de visite. || Dessiner sur bristol. || Acheter du bristol.
2 (1893). Vieilli. Carte de visite. || Déposer un bristol.
Encyclopédie Universelle. 2012.