causticité [ kostisite ] n. f.
• 1738; de 1. caustique
1 ♦ Didact. Caractère d'une substance caustique. ⇒ acidité. La causticité d'un acide.
2 ♦ Fig. et littér. Tendance à dire, à écrire des choses caustiques, mordantes. ⇒ aigreur, malignité, mordant. « une causticité naturelle qui piquait et ne mordait jamais » (Madelin). — Œuvre pleine de causticité.
⊗ CONTR. Douceur; bienveillance.
● causticité nom féminin Caractère de ce qui est corrosif, caustique : La causticité des acides. Malignité mordante de quelqu'un, de ses propos : La causticité d'un critique. ● causticité (synonymes) nom féminin Malignité mordante de quelqu'un, de ses propos
Synonymes :
- mordant
Contraires :
- douceur
- mansuétude
causticité
n. f.
d1./d Propriété d'une substance caustique.
d2./d Fig. Caractère satirique, mordant. La causticité d'une épigramme.
⇒CAUSTICITÉ, subst. fém.
A.— Caractère spécifique d'une substance caustique. Sa causticité [potasse caustique] est si grande qu'elle détruit promptement la peau ou autres parties animales molles ou dures (J.-B. KAPELER, J.-B. CAVENTOU, Manuel des pharmaciens et des droguistes, t. 2, 1821, p. 572).
B.— Au fig. Aptitude à blesser par ses propos; caractère blessant, méchant des propos. Quel humour quelle causticité, quelle verve satirique! (T. GAUTIER, Guide de l'amateur au Musée du Louvre, 1872, p. 317) :
• Relu les Carnets, les Note-books de Samuel Butler. Presque tout Shaw est chez cet écrivain, la causticité, le scepticisme, la drôlerie, la méchanceté.
GREEN, Journal, 1950-54, p. 185.
Prononc. et Orth. :[kostisite] ou [
-]. Pour le timbre de l'initiale cf. cauchemar. [o] fermé ds Pt ROB., Pt Lar. 1968 et Lar. Lang. fr.; cf. aussi LAND. 1834, NOD. 1844, FÉL. 1851, LITTRÉ, DG; [o] ou [
] ouvert ds WARN. 1968. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1738 « critique mordante » (Lettre de M. Le Franc [de Pompignan] ds Observations sur les écrits modernes, t. 14, p. 58 : la causticité d'un mauvais plaisant); 1771 chim. (Trév.). Dér. de caustique1; suff. -ité. Fréq. abs. littér. :17.
-]. Pour le timbre de l'initiale cf. cauchemar. [o] fermé ds Pt ROB., Pt Lar. 1968 et Lar. Lang. fr.; cf. aussi LAND. 1834, NOD. 1844, FÉL. 1851, LITTRÉ, DG; [o] ou [] ouvert ds WARN. 1968. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1738 « critique mordante » (Lettre de M. Le Franc [de Pompignan] ds Observations sur les écrits modernes, t. 14, p. 58 : la causticité d'un mauvais plaisant); 1771 chim. (Trév.). Dér. de caustique1; suff. -ité. Fréq. abs. littér. :17.
causticité [kostisite] n. f.
ÉTYM. 1738; de 1. caustique.
❖
1 Didact. (chim.). Caractère d'une substance caustique. ⇒ Acidité. || Causticité d'un acide.
➪ tableau Vocabulaire de la chimie.
2 Littér. ou style soutenu. Tendance à dire, à écrire des choses caustiques, mordantes. ⇒ Acerbité, aigreur, malignité, mordacité, mordant. || Sa causticité est naturelle. || Sa causticité ne va pas jusqu'à la méchanceté. || Elle est d'une causticité froide.
1 Cependant on causait, on riait. Latouche se révélait étincelant de causticité, adorable de grâce paternelle.
A. Maurois, Lélia, III, I, p. 129.
2 (…) une causticité naturelle qui piquait et ne mordait jamais (…)
Louis Madelin, De Brumaire à Marengo, VIII, Le gouvernement consulaire, p. 116.
♦ Caractère de ce qui est caustique. || La causticité d'une épigramme, d'une satire. || Son œuvre est pleine de causticité. ⇒ Acrimonie, mordant.
❖
CONTR. Bénignité, douceur; bienveillance.
Encyclopédie Universelle. 2012.