catalepsie [ katalɛpsi ] n. f.
• v. 1580; catalepse 1507; lat. méd. catalepsis, gr. katalêpsis « action de saisir »
♦ Méd. Suspension complète du mouvement volontaire des muscles (schizophrénie, état hypnotique). ⇒ léthargie, paralysie. Tomber en catalepsie.
● catalepsie nom féminin (grec katalêpsis) État physique transitoire caractérisé par une rigidité des muscles du visage, du tronc et des membres, qui restent figés dans leur attitude d'origine.
catalepsie
n. f. MED Perte provisoire de la faculté du mouvement volontaire.
⇒CATALEPSIE, subst. fém.
PATHOL. Paralysie que l'on observe dans les états hypnotiques et dans la schizophrénie, caractérisée par l'annihilation de tous les réflexes de locomotion et de changement de position, la réduction de la sensibilité, la contraction tonique des muscles. Accès, attaque de catalepsie. L'œil dilaté, il salue et, comme on tombe en catalepsie, tombe au garde-à-vous (ROMAINS, Les Copains, 1913, p. 182). Déjà, on hissait par l'étroit escalier quelques buveurs en catalepsie (MORAND, New York, 1930, p. 239).
— Au fig. :
• C'est cela qui est si bien peint dans cette petite phrase, c'est le bois de Boulogne tombé en catalepsie.
PROUST, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, 1918, p. 533.
Rem. On rencontre ds la docum. le subst. fém. cataleptibilité. Tendance à la catalepsie. Il signalait comme indices annexes : la syncinésie, l'énurésie infantile, la maladresse habituelle, la cataleptibilité et toutes les agitations et asynergies motrices (MOUNIER, Traité du caractère, 1946, p. 203).
Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. [1507 catalepse d'apr. BL.-W.5]; 1567 catalepse (GREVIN, Imposture des Diables, 129 r° d'apr. DELB. Notes, ms. déposé à la Sorbonne); ca 1580 catalepsie (A. PARÉ, XVIII, 52 ds GDF. Compl.). Empr. au b. lat., de même sens, catale(m)psia (Ve s.? Caelius Aurelianus ds TLL s.v. catale(m)psis, 589, 71) lui-même empr. au gr. 
« action d'attraper, prise » d'où « attaque, paralysie » (Galien ds LIDDELL-SCOTT). Fréq. abs. littér. :45.
]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. [1507 catalepse d'apr. BL.-W.5]; 1567 catalepse (GREVIN, Imposture des Diables, 129 r° d'apr. DELB. Notes, ms. déposé à la Sorbonne); ca 1580 catalepsie (A. PARÉ, XVIII, 52 ds GDF. Compl.). Empr. au b. lat., de même sens, catale(m)psia (Ve s.? Caelius Aurelianus ds TLL s.v. catale(m)psis, 589, 71) lui-même empr. au gr. « action d'attraper, prise » d'où « attaque, paralysie » (Galien ds LIDDELL-SCOTT). Fréq. abs. littér. :45.
catalepsie [katalɛpsi] n. f.
ÉTYM. V. 1580; catalepse, 1507; lat. méd. catalepsis, grec katalêpsis « action de saisir ».
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♦ Méd. Suspension complète du mouvement volontaire des muscles et aptitude du tronc et des organes à garder les attitudes qu'on leur fait prendre. ⇒ Cataplexie, catatonie (cit. 1), léthargie, paralysie. || La catalepsie s'observe dans le sommeil hypnotique (⇒ Hypnose) et dans la schizophrénie. || Accès, attaque de catalepsie.
0 Une méditation profonde, une belle extase sont peut-être, dit-il en terminant, des catalepsies en herbe.
Balzac, Louis Lambert, Pl., t. X, p. 441.
♦ Cour. || En catalepsie. || Être, tomber en catalepsie.
Encyclopédie Universelle. 2012.