cataire [ katɛr ] ou chataire [ ʃatɛr ] n. f.
• 1733, -1808; bas lat. cattaria, de cattus « chat »
♦ Plante des décombres, dont l'odeur forte attire les chats (d'où son nom d'herbe aux chats). ⇒ népète.
● cataire adjectif (bas latin cattus, chat) Frémissement cataire, se dit d'un frémissement perçu à la palpation de la région de la pointe du cœur, dans le cas de rétrécissement de l'orifice mitral. (Ce frémissement est comparé au ronronnement du chat.) ● cataire (expressions) adjectif (bas latin cattus, chat) Frémissement cataire, se dit d'un frémissement perçu à la palpation de la région de la pointe du cœur, dans le cas de rétrécissement de l'orifice mitral. (Ce frémissement est comparé au ronronnement du chat.)
I.
⇒CATAIRE1, adj.
Frémissement cataire. Palpitation du cœur due au rétrécissement mitral et que la main appliquée sur cette région du corps discerne comme un frémissement comparable à celui du chat ronronnant (d'apr. Méd. Biol. t. 2 1971, s.v. frémissement).
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. dep. LITTRÉ.
Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1863 frémissement cataire (LITTRÉ). Formé sur le lat. cattus (v. chat); suff. -aire.
]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1863 frémissement cataire (LITTRÉ). Formé sur le lat. cattus (v. chat); suff. -aire.II.
⇒CATAIRE2, subst. fém.
Plante vivace de la famille des Labiées, à fleurs blanches ou pourprées, dont la forte odeur plaît aux chats qui aiment s'y rouler et s'y frotter. Synon. herbe aux chats. Un matou roussâtre qui tordait la gueule, de-ci de-là, dans l'herbe raide de la pelouse, pour se purger à la cataire (H. BAZIN, Qui j'ose aimer, 1956, p. 106).
Prononc. et Orth. :[
]. Dernière transcr. de chataire ds DG : chà-
(écrit châtaire ds LAND. 1834). Ds Ac. 1798-1932 : cataire. Chataire est également mentionné, s.v. cataire, ds Lar. 19e; cette forme est en vedette parallèlement à cataire ds Nouv. Lar. ill. et Lar. 20e. Étymol. et Hist. 1733 (NICOLAS LÉMERY, Dict. des drogues simples, 3e éd., in-4°, p. 608 : Herbe aux chats, ou Cataire). Empr. au lat. sc. cattaria (dér. de cattus, v. chat) attesté dep. le XVIe s. (v. ROLL. Flore, t. 9, p. 9).
]. Dernière transcr. de chataire ds DG : chà- (écrit châtaire ds LAND. 1834). Ds Ac. 1798-1932 : cataire. Chataire est également mentionné, s.v. cataire, ds Lar. 19e; cette forme est en vedette parallèlement à cataire ds Nouv. Lar. ill. et Lar. 20e. Étymol. et Hist. 1733 (NICOLAS LÉMERY, Dict. des drogues simples, 3e éd., in-4°, p. 608 : Herbe aux chats, ou Cataire). Empr. au lat. sc. cattaria (dér. de cattus, v. chat) attesté dep. le XVIe s. (v. ROLL. Flore, t. 9, p. 9).
ÉTYM. 1733; bas lat. cattaria, de cattus « chat ».
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♦ Bot. Plante dicotylédone de la famille des Labiées (⇒ Népète), dont l'odeur forte attire les chats (d'où son nom d'herbe aux chats).
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HOM. 2. Cataire.
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2. cataire [katɛʀ] adj.
ÉTYM. 1833; du rad. du lat. cattus « chat ».
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♦ Didact. et rare. Qui a rapport au chat.
♦ (1833). Méd. || Frémissement cataire : frémissement vibratoire, semblable au ronronnement du chat, qu'une main appliquée sur la poitrine peut percevoir dans le cas de rétrécissement de l'orifice mitral. || « Ce bruit (n'a jamais lieu) sans que la main appliquée sur la région précordiale n'y perçoive un frémissement particulier, qu'on a comparé à celui qui accompagne le murmure de satisfaction que font entendre les chats quand on les caresse, et qu'on a en conséquence désigné sous le nom de frémissement cataire » (Journal de médecine et de chirurgie pratiques, 1833, IV, 390).
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HOM. 1. Cataire.
Encyclopédie Universelle. 2012.