calviniste [ kalvinist ] adj. et n.
• 1556; de calvinisme
♦ Qui concerne le calvinisme. ⇒ protestant, réformé. Doctrine, religion calviniste. — N. Personne qui se réclame de la religion de Calvin. Les calvinistes des Cévennes. ⇒ camisard. Calvinistes et luthériens.
● calviniste adjectif et nom Qui concerne le calvinisme ; partisan du calvinisme.
calviniste
adj. et n.
d1./d adj. Relatif au calvinisme, à Calvin.
d2./d n. Adepte du calvinisme.
⇒CALVINISTE, adj. et subst.
I.— Adj. Qui concerne le calvinisme. Un prêche calviniste; les deux communions romaine et calviniste; Genève, la Rome calviniste :
• 1. Il y avait là un fond d'idéalisme calviniste, janséniste, jacobin, une vieille croyance en l'irrémédiable perversité de l'homme, que seul peut et doit briser l'orgueil implacable des élus chez qui souffle la Raison, — l'esprit de Dieu.
R. ROLLAND, Jean-Christophe, La Foire sur la place, 1908, p. 759.
II.— Subst. masc. et fém. Personne professant la doctrine de Calvin. Le fanatisme des premiers calvinistes (ZOLA, Madeleine Férat, 1868, p. 46); veuf d'une calviniste (CHAMFORT, Caractères et anecdotes, 1794, p. 151). V. aussi anabaptiste ex. 1 :
• 2. ... avec leur synode et leurs assemblées, les calvinistes gardaient les organes d'un gouvernement, une autonomie, ce qu'on a pu définir une « république autorisée ».
BAINVILLE, Histoire de France, t. 1, 1924, p. 197.
Prononc. et Orth. :[kalvinist]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1562 (Chron. bordelaise ds GDF. Compl. : En ceste annee, les huguenots, en France, commencent d'estre appeles calvinistes). Dér. du nom de Jean Calvin, v. calvinien; suff. -iste. Fréq. abs. littér. :177.
calviniste [kalvinist] adj. et n.
ÉTYM. 1562; du nom de Calvin.
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♦ Qui vient de Calvin, a rapport à Calvin, à sa doctrine. ⇒ Protestant, réformé. || Doctrine, religion calviniste. || Prédicant calviniste. ⇒ aussi Calvinien.
1 Le jeune ministre calviniste, fort instruit, plein de feu dans la dispute, nullement dressé à la politesse d'un monde qu'il n'avait pas vu, ne reconnaissant rien de supérieur à lui que la raison (…)
2 Chacune des deux religions pouvait se croire la plus parfaite; la calviniste se jugeant plus conforme à ce que Jésus-Christ avait dit, et la luthérienne à ce que les apôtres avaient fait.
Montesquieu, l'Esprit des lois, 24, V.
3 Il y a trente ans que, dans une ville d'Italie, un jeune homme expatrié se voyait réduit à la dernière misère, il était né calviniste.
Rousseau, Émile, IV.
♦ N. Personne qui se réclame de la religion de Calvin. ⇒ Protestant. || Les calvinistes des Cévennes. ⇒ Camisard. || Calvinistes et luthériens.
4 Les calvinistes sont bien aises de jeter le chat aux jambes des papistes.
Encyclopédie Universelle. 2012.