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calvados

calvados [ kalvados ] n. m.
• 1881; du nom du département
Eau-de-vie de cidre fabriquée dans le Calvados et certains départements avoisinants. Un vieux calvados. Un verre de cette eau-de-vie. Faire le trou normand avec un calvados. Abrév. fam.CALVA. « Vous boirez bien une goutte de calva ? » (B. Vian). Un café calva. Deux calvas.

calvados
n. m. Eau-de-vie de cidre. Un café arrosé de calvados.
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calvados
dép. franç.; 5 536 km²; 618 478 hab.; ch.-l. Caen. V. Normandie (Basse-) (Rég.).

⇒CALVADOS, subst. masc.
Eau-de-vie de cidre fabriquée au Calvados, et plus généralement en Normandie :
On trouvait le père et la mère [Prouane] en travers des portes, assommés par le calvados, la terrible eau-de-vie normande; tandis que la petite les enjambait, pour égoutter leurs verres.
ZOLA, La Joie de vivre, 1884, p. 898.
Prononc. et Orth. :[kalvado:s]. Abrév. fam. calva : [kalva] notée ds DUB. et COLIN 1971. Étymol. et Hist. 1884 (ZOLA, op. cit., p. 1001). Du nom du département fr., le Calvados, en Normandie, où se fabrique cette eau-de-vie de cidre. Fréq. abs. littér. :20. Bbg. QUEM. 2e s. t. 4 1972, pp. 41-42.

calvados [kalvados] ou calva [kalva] n. m.
ÉTYM. 1881, → cit. 1; du nom du département d'origine.
Eau-de-vie de cidre. || Faire le trou normand avec un merveilleux calvados.
1 Et Gorju les accompagna jusque dans la cuisine, où Germaine arrivait, en se traînant pour faire le dîner. Ils remarquèrent sur la table une bouteille de calvados, aux trois quarts vidée (…)
Flaubert, Bouvard et Pécuchet, IV (1881).
2 On trouvait le père et la mère (Prouane) en travers des portes assommés par le calvados, la terrible eau-de-vie normande; tandis que la petite les enjambait, pour égoutter leurs verres.
Zola, la Joie de vivre, 1884, p. 1001.
REM. L'abréviation calva est très courante. || Un vieux calva. || Un café calva.
3 Dites donc, vous devez avoir soif, tous les quatre. Vous boirez bien une goutte de calva ?
B. Vian, l'Équarrissage pour tous, XXIV, in Théâtre, p. 266.
4 Chez la modiste, il y avait une gentille équipe d'ouvrières et d'apprenties qui s'amusaient de jouer au bistroquet, et comme le calva qu'on y débitait était bon, on était sûr d'y rencontrer les plus fameux soiffards des Montparnos (…)
B. Cendrars, la Grande Copine, in Trop c'est trop, p. 13.
5 Vers les 4 heures, l'aube commença. Il s'assit sur une chaise, une petite heure; puis descendit. Déjà des hommes se dirigeaient vers leur travail. Hippolyte, tout gaillard, servait aux uns et aux autres le café noir et le calva.
R. Queneau, le Chiendent, p. 45 (1932).

Encyclopédie Universelle. 2012.