calligraphie [ ka(l)ligrafi ] n. f.
• 1569; gr. kalligraphia « belle écriture »
1 ♦ Art de bien former les caractères d'écriture; écriture formée selon cet art. Lahrier « avait une calligraphie à lui, une bâtarde fantaisiste » (Courteline). La calligraphie chinoise, arabe. — Par ext. Écriture appliquée et bien formée.
2 ♦ Œuvre de calligraphe. Une calligraphie du XVII e siècle.
● calligraphie nom féminin (grec kalligraphia) Art de former d'une façon élégante et ornée les caractères de l'écriture ; écriture formée selon cet art.
calligraphie
n. f.
d1./d Art de bien tracer les caractères de l'écriture.
d2./d Par ext. Belle écriture.
⇒CALLIGRAPHIE, subst. fém.
A.— Art de former des caractères d'écriture élégants et ornés; art du calligraphe. ... de petits tableaux, chefs-d'œuvre de calligraphie qui sont des versets du Koran... (DU CAMP, Le Nil, 1854, p. 35) :
• 1. Il avait une calligraphie à lui, une bâtarde fantaisiste, pétaradante d'enjolivements et d'arabesques, ...
COURTELINE, Messieurs-les-Ronds-de-cuir, 1893, 2e tabl., 1, p. 61.
— P. méton. Œuvre exécutée avec une écriture appliquée, soignée :
• 2. ... il existe une copie du Livre des Comptes de Joseph Kammerer, une copie abrégée mais d'époque, une belle calligraphie de la fin du XVIIIe, sur beau papier, à la bibliothèque de la Chambre des Députés, à la Réserve.
CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 140.
B.— Péj. Écriture sans personnalité. Calligraphie enfantine (MALÈGUE, Augustin, t. 2, 1933, p. 371).
— P. ext. et iron. Peinture ou dessin sans personnalité. ... les grandes aquarelles de scènes bourgeoises, aux contours d'une calligraphie facile (E. DE GONCOURT, La Maison d'un artiste, 1881, p. 47).
Prononc. et Orth. :[ka(l)
]. Pour [ll] ou [l] cf. calligraphe. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1569 « art de bien former les caractères d'écriture » (H. EST., Conform. du lang. fr. avec le grec, Ep. ds GDF. Compl.). Empr. au gr.
(v. calligraphe) « belle écriture » (Ie-IIe s., Plutarque ds LIDDELL-SCOTT). Fréq. abs. littér. :32.
]. Pour [ll] ou [l] cf. calligraphe. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1569 « art de bien former les caractères d'écriture » (H. EST., Conform. du lang. fr. avec le grec, Ep. ds GDF. Compl.). Empr. au gr. (v. calligraphe) « belle écriture » (Ie-IIe s., Plutarque ds LIDDELL-SCOTT). Fréq. abs. littér. :32.DÉR. Calligraphisme, subst. masc. Graphisme fondé sur la calligraphie. ... exprimer des lettres ou un dessin à l'aide d'une simple ligne lumineuse : c'est l'essence même du graphisme, voire même du calligraphisme (Arts et litt. dans la société contemp., 1935, p. 3019). — 1re attest. 1935 id.; du rad. de calligraphie, suff. -isme.
calligraphie [ka(l)ligʀafi] n. f.
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1 Art de bien former les caractères d'écriture; écriture formée selon cet art. || Calligraphie élégante, ornée. || La calligraphie chinoise, japonaise; arabe. || École de calligraphie.
1 Il (Lahrier) avait une calligraphie à lui, une bâtarde fantaisiste, pétaradante d'enjolivements (…)
Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, 2e tableau, I, p. 61.
2 La calligraphie a été, au moyen âge et dans l'Orient musulman, un art véritable qui n'a pas été sans influence sur le style de la peinture et de la sculpture.
Louis Réau, Dict. d'art, art. Calligraphie.
2 (Par métonymie). Œuvre du calligraphe. || Une calligraphie du XVIIe siècle. || Recueil de calligraphies.
♦ Peinture abstraite évoquant une écriture.
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DÉR. Calligraphier. — (Du rad.) Calligraphique. — V. Calligramme.
Encyclopédie Universelle. 2012.