briscard [ briskar ] n. m. VAR. brisquard
• 1861 ; de brisque vx « chevron d'un soldat rengagé », o. i.
♦ Hist. Soldat de métier qui porte des chevrons d'ancienneté. — Loc. fam. Vieux briscard : homme pourvu d'une longue expérience (cf. Un vieux de la vieille, un vieux routier).
● briscard ou brisquard nom masculin (de brisque, chevron) Militaire porteur de chevrons. Soldat qui avait fait de longues années de service. ● briscard ou brisquard (difficultés) nom masculin (de brisque, chevron) Orthographe Les deux formes, briscard et brisquard, sont admises. Briscard, avec un c, est plus fréquent. ● briscard ou brisquard (synonymes) nom masculin (de brisque, chevron) Soldat qui avait fait de longues années de service.
Synonymes :
- grognard
- soudard
- vétéran
briscard ou brisquard
n. m. HIST Vieux soldat chevronné.
|| Par ext. Cour. Un vieux briscard: un homme rusé et de grande expérience.
⇒BRISCARD, BRISQUARD, subst. masc.
Soldat chevronné qui porte des brisques; soldat qui a de nombreuses années de service à son actif. Des brisquards de la garde impériale (ADAM, L'Enfant d'Austerlitz, 1902, p. 370); les briscards du détachement de la 2e division blindée (DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1956, p. 314).
— P. ext. Homme qui témoigne dans un domaine particulier d'une longue expérience.
Prononc. et Orth. :[]. Les dict. qui attestent le mot (GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop., ROB. et QUILLET 1965) admettent brisquart ou briscart. Étymol. et Hist. 1861 vieux briscard (Vie parisienne dans LARCH. 1880). Dér. de brisque au sens de « chevron, ancienneté »; suff. -ard. Fréq. abs. littér. :7.
BBG. — DARM. 1877, p. 89.
ÉTYM. 1861; de brisque.
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1 Hist. Vieux soldat de métier.
♦ ☑ Loc. littér. Un vieux briscard : un soldat expérimenté.
1 Pour l'instant, ça peut aller, dis-je avec le ton du vieux briscard qui sait ce que siffler veut dire. Mettons que ça passe à deux mètres.
Jacques Perret, Bande à part, p. 12.
2 Rare. Personne qui a l'habitude de se battre (pour une cause), vieux militant.
2 Un jour, Étienne Lalou m'a raconté que, chargé par l'O. R. T. F. d'un reportage auprès d'un vieux militant socialiste devenu communiste, il faisait égrener ses souvenirs à ce briscard des luttes ouvrières, qui parlait avec émotion de Jaurès (…)
Jean Ferniot, Pierrot et Aline, p. 82.
Encyclopédie Universelle. 2012.