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braquage

braquage [ brakaʒ ] n. m.
• 1867; de braquer
1Action de braquer les roues d'une voiture, les gouvernes d'un avion. Angle de braquage, formé par les roues directrices avec l'axe longitudinal de la voiture lorsqu'on tourne à fond le volant. Rayon de braquage, du cercle tracé par les roues extérieures dans un virage.
2(1941) Arg. Attaque à main armée. Le braquage d'une banque. hold-up.

braquage nom masculin Action de braquer les roues, le volant d'un véhicule. Populaire. Attaque à main armée. Mouvement de flexion et pivotement des pieds par lequel le skieur obtient un changement brutal de direction des skis. ● braquage (difficultés) nom masculin Orthographe Avec -qu- comme braquer (et non c). ● braquage (expressions) nom masculin Angle de braquage, angle des roues directrices avec l'axe longitudinal de la voiture lorsqu'on tourne à fond le volant de direction. Braquage de gouverne, orientation d'une gouverne d'un avion dans la direction requise.

braquage
n. m.
d1./d Action de braquer; son résultat.
Rayon de braquage: rayon du cercle parcouru par la roue avant d'un véhicule, le volant étant tourné à fond.
d2./d Arg. Attaque à main armée.

⇒BRAQUAGE, subst. masc.
[Avec un compl. prép. de désignant une pièce mobile] Action de braquer. Rayon de braquage :
1. Le Bréguet 941, avion de plus de vingt tonnes décolle en à peine plus de cent mètres grâce à une aile entièrement originale, dotée de volets à très fort braquage et à fentes que quatre hélices synchronisées soufflent intégralement.
L'Industr. aéron. fr., 1962, p. 15.
Angle de braquage. Angle qu'elle forme en tournant autour d'un axe :
2. Pour des voitures de ville, fiacre ou omnibus, il importe que l'angle de braquage puisse être très grand, de façon à permettre de s'échapper d'une file de voitures ou de virer dans des rues étroites...
L. PÉRISSE, Traité gén. des automob. à pétrole, 1907, p. 339.
Arg. ,,Attaque à main armée`` (LE BRETON 1960) :
3. Les jeunots de nos jours ... à peine leur premier flingue en fouille y se mettent au braquage.
A. SIMONIN, Le Pt Simonin ill., 1957, p. 61.
PRONONC. :[].
ÉTYMOL. ET HIST. — 1. [Fin XIXe s. « action de braquer les roues d'une voiture », d'apr. ROB., DAUZAT 1968, Lar. Lang. fr.]; 1907, supra ex. 2.; 2. 1941 arg. « attaque à main armée » (ESN.).
Dér. de braquer; suff. -age.

braquage [bʀakaʒ] n. m.
ÉTYM. 1867; de braquer.
1 Action de braquer les roues d'une voiture, les gouvernes d'un avion. || Le braquage des roues.Angle de braquage, formé par les roues directrices avec l'axe longitudinal de la voiture (le volant tourné à fond). || Rayon de braquage, du cercle tracé par les roues extérieures dans un virage.
Par ext. || Le braquage d'une antenne, d'une tuyère, des gouvernes d'un avion.
2 (1941, Esnault; de braquer 1., b). Argot. Attaque à main armée, particulièrement au revolver.
1 Je comptais remettre sa fiche signalétique aux doigts de Julien, j'avais rêvé de ligotage, braquage, opération-surprise : toujours cette Série Noire (…)
A. Sarrazin, l'Astragale, p. 190.
2 Toutefois, assuré de son résultat, le grand laissait son imagination folâtrer, extrapolant dans de futures arnaques divertissantes et nourricières, dont la plus élémentaire lui semblait devoir être une seconde livraison bidon à cet acheteur méfiant, avec braquage dès le début de l'analyse (…)
Albert Simonin, Hotu soit qui mal y pense, p. 21 (1971).

Encyclopédie Universelle. 2012.